besoin de rien

par sobac @, dimanche 18 mars 2018, 11:51 (il y a 2234 jours)

besoin de rien , ou presque
dans ma tête sont les mots
que j'emprunte sans ambages
afin d'illustrer ma fresque

inusable, je m'installe,
m'attelle à ma tâche
cherchant en vain
a comprendre l'intervalle

de la fuite du temps
quand le corps accroît
l'impression muette
de rejeter le présent

aussi je guette, sentinelle
d'une guérite illusoire
le pouls des hommes
marchands de séquelles

Dans ma tête

par Myrtille, dimanche 18 mars 2018, 12:19 (il y a 2234 jours) @ sobac

Dans ma tête il y a des nuits
Des sommeils qui tuent le silence

Dans ma tête il y a de la pluie aux carreaux
Jusqu’à la vague qui noie les heures

Dans ma tête il y a des avions
Des oiseaux dedans
Des déserts enlisés au fond des draps

Dans ma tête il y a la mer
Une prison entre elle et moi
Un bas de soie galbant l’insomnie

Dans ma tête il y a des trains
Le noir des tunnels
Le hurlement du métal contre la peau

Dans ma tête il y a la foudre
Elle vient chaque nuit noircir l'intérieur

Dans ma tête je suis ailleurs
Je suis océan

Dans ma tête

par sobac @, dimanche 18 mars 2018, 13:32 (il y a 2234 jours) @ Myrtille

dans sa tête , tant de sons
de bruits divers
s'éparpille aussi le ton
sur un rythme revolver

les maux prisonniers
s'invitent ailleurs
vers l'océan iodé
de lendemains meilleurs

Dans ma tête

par Périscope @, dimanche 18 mars 2018, 19:36 (il y a 2234 jours) @ Myrtille

oxymore des images et des associations

ça marche bien le lecteur s'immisce dans l'écart

quoi demander de mieux à la poésie un dimanche

Dans ma tête

par sobac @, lundi 19 mars 2018, 10:54 (il y a 2233 jours) @ Périscope

rien , ne demander rien, vivre en harmonie
user les mots, aimer sans entraves
profiter de l'instant

besoin

par sobac @, mardi 20 mars 2018, 13:14 (il y a 2232 jours) @ sobac

Besoin de plaire, besoin de se plaire
Quoi de plus éphémère, que le miroir
Qui n’a que faire de la ride amère
Lui qui inflige et dicte son pouvoir

Besoin de paraître, ou de renaître
Le temps et ses effets, faut les maitriser
Sinon l’image écornée nous envoie paître
Et l’idéal simplifié, n’offre que regrets


Mais cette frénésie devient pathologique si elle cache un besoin quasi physique d’être connecté en permanence.