Ceci qui nous était inaccessible
Nous n’y avions pas droit
Nous étions dans l’attente
Devant la porte close
La chasse à la trouvaille
Se cogner au dérisoire
Injurier le mur
Engueuler l’autre à-côté qui souffre
Nous n’avons pas marché
De nuit
Pour rien
Pas pour rien
Pour ceci
Qui nous était interdit
Nous étions dans l’attente
Devant la porte close
La chasse à la trouvaille
Se cogner au dérisoire
Injurier le mur
Engueuler l’autre à-côté qui souffre
Nous n’avons pas marché
De nuit
Pour rien
Pas pour rien
Pour ceci
Qui nous était interdit
Ceci qui nous était inaccessible
A terme
il arrive quelque chose une fois
pour écrire
on dirait un passe-partout original
à mettre en bouche
du cœur
passant par l'esprit
des choses étranges, étrangères, secrètes
souriantes répondent
des trésors vivants à l'orée d'une forêt
invitent à se découvrir
voyage en formes onctueuses
sur le lit
de la rivière tendres instants
à travers mille courants
à part
fondu sur la langue
s'envole
éclipse ellipse
collée sous la lune
impressionne
petite pluie
un autre monde rayonne
il arrive quelque chose une fois
pour écrire
on dirait un passe-partout original
à mettre en bouche
du cœur
passant par l'esprit
des choses étranges, étrangères, secrètes
souriantes répondent
des trésors vivants à l'orée d'une forêt
invitent à se découvrir
voyage en formes onctueuses
sur le lit
de la rivière tendres instants
à travers mille courants
à part
fondu sur la langue
s'envole
éclipse ellipse
collée sous la lune
impressionne
petite pluie
un autre monde rayonne
Ceci qui nous était inaccessible
l'inaccessible étoile, telle est la quête
Ceci qui nous était inaccessible
Et un sourire... (Paul Eluard)
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs
Une vie,
La vie
A se partager.
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs
Une vie,
La vie
A se partager.