Ecrire n'est tolérable
Ecrire n'est tolérable que si on sent en face de soi des personnes,
qui d'instinct, se placent au niveau de votre tâtonnement.
Yves Bonnefoy
qui d'instinct, se placent au niveau de votre tâtonnement.
Yves Bonnefoy
Ecrire n'est tolérable
moi qui tâtonne sans cesse, alternant le mauvais , le pire, et j'en passe, je ne peux qu'approuver
sobac
sobac
Ecrire n'est tolérable
je tâtonne aussi.
Ecrire n'est tolérable
..attends, on s'en va à la quincaillerie, s'acheter des niveaux, on va pouvoir recalculer ça
Ecrire n'est tolérable
écrire n'est tolérable que seul, seul de bout en bout, comme l'être naît et meurt seul.
il n'y a pas d'autre avenue que d'avancer seul.
il n'y a pas d'autre avenue que d'avancer seul.
Ecrire n'est tolérable
ha ça, les niveaux... faut leur rajouter de la crème.
la crème de la crème
la crème de la crème
Ecrire n'est tolérable
imagine chacun se promenant avec son niveau pour évaluer l'autre
(ha.. celui là je ne peux pas le lire, question de niveau — je retourne à la quincaillerie)
on sent venir la question existentielle : "est-il à mon niveau, ne suis-je donc au sien, qui trouvera le mien ?"
c'est la mère Michèle qu'a perdu son niveau, qui crie par la fenêtre...
(ha.. celui là je ne peux pas le lire, question de niveau — je retourne à la quincaillerie)
on sent venir la question existentielle : "est-il à mon niveau, ne suis-je donc au sien, qui trouvera le mien ?"
c'est la mère Michèle qu'a perdu son niveau, qui crie par la fenêtre...
Ecrire n'est tolérable
écrire est un choix
Ecrire n'est tolérable
cela dit, j'aime bien le lire, lui.
la citation a un relant ...d'élitisme ? est-ce le bon mot ? il me passe le mot "faveur" à l'esprit...
(comme s'il fallait obtenir la faveur de l'auteur, être dans les faveurs de... ou accorder les faveurs?
mais ce n'est jamais en rapport avec le travail de l'écrire mais bien avec les caprices de l'être,
caprices... orgueils, et vaines vanités ?)
car ce dire là, cité, ne tient plus une fois l'auteur mort
donc j'interroge... le niveau de l'auteur... la hauteur de l'être ? le degré de.. quoi, d'humanitude ?
la citation a un relant ...d'élitisme ? est-ce le bon mot ? il me passe le mot "faveur" à l'esprit...
(comme s'il fallait obtenir la faveur de l'auteur, être dans les faveurs de... ou accorder les faveurs?
mais ce n'est jamais en rapport avec le travail de l'écrire mais bien avec les caprices de l'être,
caprices... orgueils, et vaines vanités ?)
car ce dire là, cité, ne tient plus une fois l'auteur mort
donc j'interroge... le niveau de l'auteur... la hauteur de l'être ? le degré de.. quoi, d'humanitude ?
Ecrire n'est tolérable
ha, ben.. je suis à la fois d'accord et pas d'accord...
(et tu fais un peu glisser le sujet..)
je pense que.. l'écrire te choisit, il prend ta main, plus fort que toi, t'investit. tu as cependant le choix d'embrasser cela ou de le rejeter.
parfois (pour certaines mains) écrire est une nécessité, et la nécessité seule commande (si l'être lui reste disponible)
parfois écrire est un symptome auquel n'existe aucun remède sinon que de laisser l'écrire faire ce pour quoi il se manifeste.. et jusqu'à ce que cet écrire-là n'ait plus soif...
tout est une question de choix dans la vie, on pourrait dire cela, oui, pourtant je continue de constater que l'expression d'une forme d'art n'est pas un choix mais une exigence, de soi envers soi. une exigence embrassée. sinon, épousée (complètement).
(et tu fais un peu glisser le sujet..)
je pense que.. l'écrire te choisit, il prend ta main, plus fort que toi, t'investit. tu as cependant le choix d'embrasser cela ou de le rejeter.
parfois (pour certaines mains) écrire est une nécessité, et la nécessité seule commande (si l'être lui reste disponible)
parfois écrire est un symptome auquel n'existe aucun remède sinon que de laisser l'écrire faire ce pour quoi il se manifeste.. et jusqu'à ce que cet écrire-là n'ait plus soif...
tout est une question de choix dans la vie, on pourrait dire cela, oui, pourtant je continue de constater que l'expression d'une forme d'art n'est pas un choix mais une exigence, de soi envers soi. une exigence embrassée. sinon, épousée (complètement).
Ecrire n'est tolérable
tu viens avec moi à la quincaillerie ? parce que question choix de niveaux ...
Ecrire n'est tolérable
choisir c'est imaginer que le brouillard à l'humour de savoir nager afin de foncer et d'émerger
Ecrire n'est tolérable
nage, vas-y nage, je te regarde..
Ecrire n'est tolérable
pas aujourd'hui pas mon choix
Ecrire n'est tolérable
parfois, les réponses mériteraient de prendre beaucoup de temps... vraiment beaucoup..
parce que des choses importantes s'y ouvrent de manières si subtiles que la vitesse et "l'emporte-pièce" brise.. ou saccage.. les possibilités d'entendements et de réels échanges ou dialogues..
parce que des choses importantes s'y ouvrent de manières si subtiles que la vitesse et "l'emporte-pièce" brise.. ou saccage.. les possibilités d'entendements et de réels échanges ou dialogues..
Ecrire n'est tolérable
je lis tes réponses et je ne peux pas m'empêcher de penser à la tête que tu fais quand tu me réponds
le fond de ta pensée, qu'est-ce que c'est ? "me renter un rateau dans les dents" ou bien "tenter d'ouvrir du sens partageable" ?
le fond de ta pensée, qu'est-ce que c'est ? "me renter un rateau dans les dents" ou bien "tenter d'ouvrir du sens partageable" ?
Ecrire n'est tolérable
hey réglisse, laisse tomber.. il n'y a pas de "quincaillerie" en europe..
y a que des "shopping center" grandes surfaces multitout-et-rien
´comprendront rien à ce que tu dis de toute façon..
y a que des "shopping center" grandes surfaces multitout-et-rien
´comprendront rien à ce que tu dis de toute façon..
Ecrire n'est tolérable
..et d'ailleurs, ´m'comprennent pas non plus...
ET on s'en fout, puisque internet c'est Babel, littéralement
ET on s'en fout, puisque internet c'est Babel, littéralement
Ecrire n'est tolérable
butter, mas mejor
Un ready-made
... tiré de l'Ouiquipédie, qui en fournit à profusion :
Mandorne, brévon, câline, doua, et toi, petit ravinet, où courez-vous ainsi ?
Mandorne, brévon, câline, doua, et toi, petit ravinet, où courez-vous ainsi ?
Ecrire n'est tolérable
Ah non, ça ne le ferait pas, parce que, comme le dit Bonnefoy cité par Périscope, il faut que les personnes se placent d'instinct au niveau - acheté dans une quincaillerie, ce serait du calcul, pas de l'instinct, et donc intolérable.
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Je me souviens d'une quincaillerie dans mon enfance. On y achetait des billes. Ça coûtait la peau des fesses, et elles étaient bien trop belles pour risquer de les perdre au jeu. D'un autre côté, pour les garder à la maison et regarder solitairement dans la cour de récré les autres s'amuser, un sac suffisait amplement, et pas besoin de sortir ce souvenir douloureux trop souvent de son tiroir, et c'est comme ça que je suis devenu pingre, asocial et fasciné par les objets ronds et transparents.
Un jour, la quincaillerie, le voisin, un gros rougeaud, y avait envoyé sa fille, à qui on pesait le pain parce qu'elle était boulotte, y acheter un martinet, qui lui fut dûment appliqué, parce qu'elle avait dépensé l'argent du pain pour acheter des bonbons. Depuis, il pendait au porte-clés à côté de la porte d'entrée, et Stéphanie prenait davantage de précautions question bonbons, en les faisant acheter par mon frère moyennant intérêts (c'est comme ça qu'il a développé la bosse du commerce), en venant les manger chez nous, à toute vitesse, et en se lavant la figure ensuite pour ne pas trop ressembler à une fraise Tagada, même si elle avait une haleine de Malabar - ça n'avait pas trop d'importance, parce que ses parents ne lui faisaient pas souvent de bisous, exprimant leur amour plus volontiers à son autre extrémité par l'intermédiaire du martinet.
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Je me souviens d'une quincaillerie dans mon enfance. On y achetait des billes. Ça coûtait la peau des fesses, et elles étaient bien trop belles pour risquer de les perdre au jeu. D'un autre côté, pour les garder à la maison et regarder solitairement dans la cour de récré les autres s'amuser, un sac suffisait amplement, et pas besoin de sortir ce souvenir douloureux trop souvent de son tiroir, et c'est comme ça que je suis devenu pingre, asocial et fasciné par les objets ronds et transparents.
Un jour, la quincaillerie, le voisin, un gros rougeaud, y avait envoyé sa fille, à qui on pesait le pain parce qu'elle était boulotte, y acheter un martinet, qui lui fut dûment appliqué, parce qu'elle avait dépensé l'argent du pain pour acheter des bonbons. Depuis, il pendait au porte-clés à côté de la porte d'entrée, et Stéphanie prenait davantage de précautions question bonbons, en les faisant acheter par mon frère moyennant intérêts (c'est comme ça qu'il a développé la bosse du commerce), en venant les manger chez nous, à toute vitesse, et en se lavant la figure ensuite pour ne pas trop ressembler à une fraise Tagada, même si elle avait une haleine de Malabar - ça n'avait pas trop d'importance, parce que ses parents ne lui faisaient pas souvent de bisous, exprimant leur amour plus volontiers à son autre extrémité par l'intermédiaire du martinet.
Ecrire n'est tolérable
il faut lire "qui d'instinct, s'abaissent au niveau de votre tâtonnement." Les grands pouets cités par Périscope sont toujours munis d'une inimitable humilité, c'est pure impertinence de ta part et de celle du millefeuilles que de seulement envisager qu'il eût pu copier là quoi que ce soit d'élitiste. En plus c'est Saint Bonnefoy, alors hein.
Ecrire n'est tolérable
Je ne sais pas si vous avez repéré l'astuce littéraire consistant à écrire au début du texte qu'acheter à la quincaillerie coûtait la peau des fesses et à expliquer ensuite que ce qu'y en provenait, c'était un martinet ? Vous arrivez, vous, dans votre niveau de tâtonnement, à composer vos textes aussi habilement ?
Ecrire n'est tolérable
;)
Ecrire n'est tolérable
hahaHAHAhahaj't'adore, t'es trop
Ecrire n'est tolérable
des bises !