Charade
Mon premier est disponible depuis octobre chez Eclats d'Encre
Mon deuxième paraîtra en février chez Créatures
Mon troisième, je l'apprend ce soir sera publié par les excellents éditions Centrifuges dans quelques mois.
Et mon tout est... très content!
Mon deuxième paraîtra en février chez Créatures
Mon troisième, je l'apprend ce soir sera publié par les excellents éditions Centrifuges dans quelques mois.
Et mon tout est... très content!
Charade
haha ! Ravie pour toi ! ;)
euh... et avec !
euh... et avec !
Charade
Merci Catrine,
Mais ce texte aurait pu ne jamais voir le jour. Son début "sentait le cadavre".
Cette remarque violente que tu avais faîte il y a quelques mois m'avait fortement déstabilisé, tant ton avis comptait à mes yeux. La recherche formelle et la direction prise par mon écriture, l'engagement qui était le mien dans ce travail m'étaient apparus vains. Il aura fallu les avis éclairés d'autres auteurs pour dépasser ce choc là, me rendre compte que ce travail, s'il n'était pas parfait (puisqu'il était en cours), n'en restait pas moins porteur d'un vrai potentiel, à condition de continuer, l'écriture aidant(,) à donner corps.
Depuis, je me suis éloigné des forums. Il y a d'autres moyens de confronter ses textes pour les faire avancer, sans avoir à se heurter à des sentences péremptoires et improductives.
Cette épisode m'aura au moins permit de prendre la mesure de ce qu'on peu dire à un auteur et de la manière dont on a pas le droit d'asséner ce qu'on croit être La vérité.
Cela dit, merci Catrine.
Mais ce texte aurait pu ne jamais voir le jour. Son début "sentait le cadavre".
Cette remarque violente que tu avais faîte il y a quelques mois m'avait fortement déstabilisé, tant ton avis comptait à mes yeux. La recherche formelle et la direction prise par mon écriture, l'engagement qui était le mien dans ce travail m'étaient apparus vains. Il aura fallu les avis éclairés d'autres auteurs pour dépasser ce choc là, me rendre compte que ce travail, s'il n'était pas parfait (puisqu'il était en cours), n'en restait pas moins porteur d'un vrai potentiel, à condition de continuer, l'écriture aidant(,) à donner corps.
Depuis, je me suis éloigné des forums. Il y a d'autres moyens de confronter ses textes pour les faire avancer, sans avoir à se heurter à des sentences péremptoires et improductives.
Cette épisode m'aura au moins permit de prendre la mesure de ce qu'on peu dire à un auteur et de la manière dont on a pas le droit d'asséner ce qu'on croit être La vérité.
Cela dit, merci Catrine.
Charade
Félicitation Rodrigue !
Charade
cher toi,
il n'y a pas de vérité. chacun trouve (ou ne trouve pas) la sienne. l'homme accouche très souvent de choses inanimées ; quand la chose vient à prendre vie, c'est par tenacité, ardeur, courage, c'est qu'il s'est engagé plus loin que lui-même et qu'il se donne complètement. et c'est très beau. et ça lui rend honneur. — l'écriture devient la tienne quand tu l'épouses ; elle n'a pas de lieu car elle est ton lieu.
c'est une façon de dire.. il y en a mille et plus..
je suis très heureuse pour toi
il n'y a pas de vérité. chacun trouve (ou ne trouve pas) la sienne. l'homme accouche très souvent de choses inanimées ; quand la chose vient à prendre vie, c'est par tenacité, ardeur, courage, c'est qu'il s'est engagé plus loin que lui-même et qu'il se donne complètement. et c'est très beau. et ça lui rend honneur. — l'écriture devient la tienne quand tu l'épouses ; elle n'a pas de lieu car elle est ton lieu.
c'est une façon de dire.. il y en a mille et plus..
je suis très heureuse pour toi
Charade
Merci Romain!
Charade
tu as tort de prendre les forums au sérieux, rodrigue.
et tu as aussi tort de penser que si ton livre a été publié, cela prouve qu'il est forcément bon.
des tas de merde sonr publiés régulièrement et même encensés par la critique.
être publié ne prouve rien.
et tu as aussi tort de penser que si ton livre a été publié, cela prouve qu'il est forcément bon.
des tas de merde sonr publiés régulièrement et même encensés par la critique.
être publié ne prouve rien.
Charade
Bonjour Rodrigue, c'est quoi au juste ces publications ? Des recueils de poésie ? Quel genre, tu as des extraits ?
Charade
Oui Cloud, des recueils.
Ce qui est disponible actuellement est aux éditions éclats d'encre. (Une jolie note de lecture dans le dernier Décharge). Titre: Hors soi, penché.
Le deuxième en février, "Quelqu'un peut-être", des extraits dans le N47 de juillet.
Le troisième qui sera chez Centrifuges, "Fragments du chemin" (titre provisoire) y a des extraits sur le site de Jean-Marc Undriener, Fibrillations et autres arythmies (même si les versions sont un peu différentes).
Ton camarade Martin est d'ailleurs intéressé par une rééditions du deuxième dans un an ou deux à la Crypte...
Ce qui est disponible actuellement est aux éditions éclats d'encre. (Une jolie note de lecture dans le dernier Décharge). Titre: Hors soi, penché.
Le deuxième en février, "Quelqu'un peut-être", des extraits dans le N47 de juillet.
Le troisième qui sera chez Centrifuges, "Fragments du chemin" (titre provisoire) y a des extraits sur le site de Jean-Marc Undriener, Fibrillations et autres arythmies (même si les versions sont un peu différentes).
Ton camarade Martin est d'ailleurs intéressé par une rééditions du deuxième dans un an ou deux à la Crypte...
Charade
Y a aussi des extraits des trois sur le site de Fabien Sanchez, "Fabien Sanchez écrivain" dans la section "Fenêtre ouverte sur".
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Prenez la question qui suit avec des pincettes, je suis juste curieux car je ne comprends pas
J'ai remarqué sur ce forum que le sujet de l'édition revient très souvent, c'est quelque chose qui vous tient à coeur. En particulier chez Denis. J'aurais aimé savoir pourquoi, quelle est votre approche de la poésie pour penser la chose ainsi. Une reconnaissance ? Une volonté de faire de vos fragments une oeuvre cohérente ? Un livre c'est joli quand même ?
En attente de vos réponses
des bisous
J'ai remarqué sur ce forum que le sujet de l'édition revient très souvent, c'est quelque chose qui vous tient à coeur. En particulier chez Denis. J'aurais aimé savoir pourquoi, quelle est votre approche de la poésie pour penser la chose ainsi. Une reconnaissance ? Une volonté de faire de vos fragments une oeuvre cohérente ? Un livre c'est joli quand même ?
En attente de vos réponses
des bisous
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Bonjour Ynos,
Oui, faire des poèmes une oeuvre cohérente... et même plus, quand j'ai découvert qu'en écrivant dans l'optique d'en faire un recueil, cela m'ouvrait des champs d'écriture supplémentaires, que cela élargit en quelque sorte, la zone à creuser, tout en produisant dans l'écriture même des moyens, des outils pour creuser mieux.
Oui aussi, une forme de reconnaissance. Mais pas dans le genre ego-trip. Une reconnaissance du travail qui a été fourni, que cela menait quelque part, que ça tient debout. Pas que pour soi-même et quelques lecteurs mais pour un éditeur qui, prenant le risque de publier, confirme que ça peut parler à un certain nombre de lecteurs potentiels.
Et cela dit, oui Ynos... une livre, c'est joli quand même...
(Par la même occasion, je me rend compte que ce message répond d'une certaine manière à celui de Denis. Mais je précise quand même qu'à aucun moment je n'ai prétendu que mon livre était "bon" sous prétexte qu'il est ou sera publié. Je suis juste content pour les raisons que je viens d'expliquer)
Oui, faire des poèmes une oeuvre cohérente... et même plus, quand j'ai découvert qu'en écrivant dans l'optique d'en faire un recueil, cela m'ouvrait des champs d'écriture supplémentaires, que cela élargit en quelque sorte, la zone à creuser, tout en produisant dans l'écriture même des moyens, des outils pour creuser mieux.
Oui aussi, une forme de reconnaissance. Mais pas dans le genre ego-trip. Une reconnaissance du travail qui a été fourni, que cela menait quelque part, que ça tient debout. Pas que pour soi-même et quelques lecteurs mais pour un éditeur qui, prenant le risque de publier, confirme que ça peut parler à un certain nombre de lecteurs potentiels.
Et cela dit, oui Ynos... une livre, c'est joli quand même...
(Par la même occasion, je me rend compte que ce message répond d'une certaine manière à celui de Denis. Mais je précise quand même qu'à aucun moment je n'ai prétendu que mon livre était "bon" sous prétexte qu'il est ou sera publié. Je suis juste content pour les raisons que je viens d'expliquer)
Charade
Voir ma réponse à Ynos.
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je répondrai à peu près la même chose que Rod. Il y a un moment où c'est le moment : on a envie de risquer ce qu'on écrit sous le regard d'un éditeur. Et pour le faire, on est obligé d'approfondir le sens de ce qu'on écrit, surtout pour un recueil, et de retravailler de son mieux.
Le côté narcissique, quand on est accepté, c'est comme quand on a une bonne note :) ça ne va pas beaucoup plus loin. On prend vite conscience que beaucoup de gens sont édités et que ce n'est pas forcément le signe d'un grand talent.
Il y a aussi, dans la recherche de la revue ou de l'éditeur qu'on va choisir une prise de conscience de tous les courants différents de la poésie actuelle (même s'il y a des éditeurs "généralistes", ouverts) et de celui qui vous ressemble, où on a envie d'avancer.
Tout ça te fait faire des progrès, réfléchir.
y compris à ce que ça serait de devenir, vraiment, un écrivain.
Le côté narcissique, quand on est accepté, c'est comme quand on a une bonne note :) ça ne va pas beaucoup plus loin. On prend vite conscience que beaucoup de gens sont édités et que ce n'est pas forcément le signe d'un grand talent.
Il y a aussi, dans la recherche de la revue ou de l'éditeur qu'on va choisir une prise de conscience de tous les courants différents de la poésie actuelle (même s'il y a des éditeurs "généralistes", ouverts) et de celui qui vous ressemble, où on a envie d'avancer.
Tout ça te fait faire des progrès, réfléchir.
y compris à ce que ça serait de devenir, vraiment, un écrivain.
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personnellement j'écris depuis 1999 et j'essaie de publier depuis 2006. j'ai dû envoyer une cinquantaine de manuscrits. résultat zéro. pas même une plaquette publiée en micro-édition. à côté de ça, je vois régulièrement des merdes publiées par des petits et de gros éditeurs. qu'en penser ? je ne sais pas. au final je crois qu'envoyer des manuscrits fait partie intégrante du processus de création. il faut envoyer même si on a pas d'espoir, comme une bouteille à la mer.
et puis basta.
et puis basta.
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Ah oui pourquoi denis (qu'elle fait partie du processus de création). Cette approche m'intéresse beaucoup
Merci claire et rod pour votre partage
Merci claire et rod pour votre partage
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bah, faire lire à d'autres, premièrement, se mettre en position de demandeur. sortir de sa tour d'ivoire. subir le regard de l'autre. internet ne suffit pas, à mon sens. franchement, je n'aime pas du tout le milieu des éditeurs de poésie contemporaine. leur envoyer un manuscrit c'est une façon de dire : je ne vous aime pas. vous ne m'aimez pas. mais, je suis toujours là.
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Non Denis, t'es à côté du truc...
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bah explique alors, si tu sais mieux que moi.
Tout pareil
Rien à retrancher ni même à nuancer. C'est exactement ça. (vu de ma toute petite et récente expérience)
Info
Scuse Denis. Hier soir, j'étais un peu bourré quand j'ai lu ton message et répondu... Je crois que c'est moi qui était "à côté du truc"...
Cela dit, je vois pas pourquoi soumettre un manuscrit signifierait "je ne vous aime pas, vous ne m'aimez pas mais je suis toujours là"...
En fait je comprends pas non plus ce que ça peut vouloir dire aimer ou ne pas aimer le milieu des éditeurs de poésie contemporaine. Pour quoi faire, les aimer ou pas? Ils sont là, point. Divers, plus ou moins en phase avec ce qu'on fait, plus ou moins ouverts, certains puants de suffisance et d'autres très accessible et généreux, certains indépendants et d'autres ne fonctionnant qu'en réseau. Mais bon, y en a tellement que les mettre tous dans le même sac me paraît un peu... "à côté du truc", finalement.
Par contre sur la première partie de ton message, je suis d'accord. Faire lire (mais pas à n'importe qui) et s'ouvrir aux remarques et conseils, forcément productifs, si on choisit bien ses lecteurs. Ça, pour le coup, ça fait avancer le Schmilblik.
Cela dit, je vois pas pourquoi soumettre un manuscrit signifierait "je ne vous aime pas, vous ne m'aimez pas mais je suis toujours là"...
En fait je comprends pas non plus ce que ça peut vouloir dire aimer ou ne pas aimer le milieu des éditeurs de poésie contemporaine. Pour quoi faire, les aimer ou pas? Ils sont là, point. Divers, plus ou moins en phase avec ce qu'on fait, plus ou moins ouverts, certains puants de suffisance et d'autres très accessible et généreux, certains indépendants et d'autres ne fonctionnant qu'en réseau. Mais bon, y en a tellement que les mettre tous dans le même sac me paraît un peu... "à côté du truc", finalement.
Par contre sur la première partie de ton message, je suis d'accord. Faire lire (mais pas à n'importe qui) et s'ouvrir aux remarques et conseils, forcément productifs, si on choisit bien ses lecteurs. Ça, pour le coup, ça fait avancer le Schmilblik.
Charade
Toutes mes félicitations Rodrigue. Toujours content pour toi.
message @ Rod // m'auto-traduis
Bonjour Rod,
j'ai reçu un message qui me disait combien ce message ci-haut etait passé comme de l'huile sur le feu.
je suis désolée et je m'en excuse. très souvent je ne sais pas comment formuler les choses pour que ça passe bien ou mieux ou enfin... je ne sais pas faire ça, je suis née sans gants diplomatiques...
Rod, quand je dis: il n'y a pas de vérité ; je dis je ne suis pas la vérité, je ne la détiens pas, je me suis probablement trompée, j'avais tort (alors je te fais mes plus plattes excuses Rod.) — mais je dis surtout que ce n'est pas la vérité (insaisissable) l'important, l'important c'est d'avoir tenu et poussé le travail du texte et que ça, ça lui rend honneur et ça te rend honneur ! et le commentaire que je t'avais fait à l'époque était brutal et vraiment pas constructif, même si au fond je ne voulais que te voir te battre pour ce texte — même si ça ne me regarde pas... je voulais voir ton courage, parce que je t'estime et parce que j'estime ce que tu fais.
j'ai eu tort dans ce que je t'ai dit. je t'estime et je vais toujours t'estimer, quoi que tu dises, quoi que tu penses.
voilà, Rod. mes excuses.
j'ai reçu un message qui me disait combien ce message ci-haut etait passé comme de l'huile sur le feu.
je suis désolée et je m'en excuse. très souvent je ne sais pas comment formuler les choses pour que ça passe bien ou mieux ou enfin... je ne sais pas faire ça, je suis née sans gants diplomatiques...
Rod, quand je dis: il n'y a pas de vérité ; je dis je ne suis pas la vérité, je ne la détiens pas, je me suis probablement trompée, j'avais tort (alors je te fais mes plus plattes excuses Rod.) — mais je dis surtout que ce n'est pas la vérité (insaisissable) l'important, l'important c'est d'avoir tenu et poussé le travail du texte et que ça, ça lui rend honneur et ça te rend honneur ! et le commentaire que je t'avais fait à l'époque était brutal et vraiment pas constructif, même si au fond je ne voulais que te voir te battre pour ce texte — même si ça ne me regarde pas... je voulais voir ton courage, parce que je t'estime et parce que j'estime ce que tu fais.
j'ai eu tort dans ce que je t'ai dit. je t'estime et je vais toujours t'estimer, quoi que tu dises, quoi que tu penses.
voilà, Rod. mes excuses.
message @ Rod // m'auto-traduis
Réponse sur FB.
out
Je ne suis pas inscrite sur facebook...sans doute parce que ça devient à peu près obligatoire...alors je ne peux pas lire la suite de l'échange, qui pourtant n'est pas "en privé" si je comprends bien.
out
rien vu sur face de bouc.
out / merci d'avoir répond, Rod
euhm... c'était en mp, la réponse...
pour l'instant j'essaie d'assimiler...
le médicament a une chimie complexe
;)
pour l'instant j'essaie d'assimiler...
le médicament a une chimie complexe
;)
out
alors c'est privé, et c'est très bien ainsi.