tristou
quand ils pleurèrent sérieusement d’eux pour la première fois
quand finalement épuisés comme les guerres s’écroulent sous le poids de leur surdité, quand ils se regardèrent pour la première fois
et qu’ils comprirent qu’à deux ; rien d’autre ne commençait, qu’ils ne s’aimaient qu’eux, personnellement, plus innocemment là où est le regard des idées que narrent les ciels dans les yeux d’enfants: l’innocence, la bonté : la bonté, mais sans monde.
Ils s’en allèrent avec les vents et disparurent comme disparaissent les plus sombres pensées au coucher.
quand finalement épuisés comme les guerres s’écroulent sous le poids de leur surdité, quand ils se regardèrent pour la première fois
et qu’ils comprirent qu’à deux ; rien d’autre ne commençait, qu’ils ne s’aimaient qu’eux, personnellement, plus innocemment là où est le regard des idées que narrent les ciels dans les yeux d’enfants: l’innocence, la bonté : la bonté, mais sans monde.
Ils s’en allèrent avec les vents et disparurent comme disparaissent les plus sombres pensées au coucher.
tristou
Je ne vous connais peut-être pas, mais je vous aime déjà !
tristou
oh et bien merci c'est gentil
au plaisir de vous lire un jour
au plaisir de vous lire un jour
tristou
un monde à eux, et puis la réalité qui ne fait pas de cadeaux
tristou
je trouve que ton poème illustrerait bien ce que j'essaie de dire péniblement à la suite de dh. La destructuration discrète du langage, qui oblige à réfléchir à la signification de chaque phrase, en particulier. Et le mouvement général du poème, l'émotion, qui mène à l'envol, à deux.
tristou
je trouve ce "petit" texte intéressant et touchant, bien écrit, beau "petit" écrit, le titre colle.
deux, trois petites détails que j'aurais vu différemment mais chacun son écriture.
(l'émotion et la sincérité affleurent, voilà, j'aime ce style de littérature, pour employer le gros mot.)
deux, trois petites détails que j'aurais vu différemment mais chacun son écriture.
(l'émotion et la sincérité affleurent, voilà, j'aime ce style de littérature, pour employer le gros mot.)
tristou
merci à vous trois