cent ans
aurais-je un siècle, un jour
un jour que l'on célèbre avec moult artifices
pourtant d'artifices il n'en ait point
le destin en a sa part
deviendrais-je cet énergumène
au pas lourd, hésitant, nonobstant cent ans
un siècle de jours incertains de jours enclins, de jours ordinaires
en rêveries en absurdie, en mélodie
sous l'épaisse couche des heures
dés les matins frileux , dés les matins impatients
ou vivre a le goût limpide
d'une eau de source
cent ans d'hypothèses
quand la seule question est, comment
comment s'approprier l'espace son espace et faire face
pour ne point être celui à part
isolé, abandonné, dans l'impasse
aurais-je un jour un siècle, un jour
un jour lointain vers l'horizon si proche
quand le ressac m'entraîne au gré des mots
ceux dont l'encre imprègne
les soubresauts d'une existence
de larmes épuisées de rires éclats
un siècle d'yeux posés sur l'humanité
a me demander si j'avais ma place dans ce labyrinthe
carrefour d'idées contraires
de contraintes, de coups de gueule
d'excitations dans ce tourbillon improbable
ou se monnaye les frissons, la passion,
les corps marchandises les corps entremêlés
ou se tisse les haines, ou se tisse le déni
cangue qui emprisonne l'amour
ce mot galvaudé, dont l'essence pourtant brûle
chacun des êtres
un siècle, cent ans, pendant que meurt chaque jour l'innocence
un jour que l'on célèbre avec moult artifices
pourtant d'artifices il n'en ait point
le destin en a sa part
deviendrais-je cet énergumène
au pas lourd, hésitant, nonobstant cent ans
un siècle de jours incertains de jours enclins, de jours ordinaires
en rêveries en absurdie, en mélodie
sous l'épaisse couche des heures
dés les matins frileux , dés les matins impatients
ou vivre a le goût limpide
d'une eau de source
cent ans d'hypothèses
quand la seule question est, comment
comment s'approprier l'espace son espace et faire face
pour ne point être celui à part
isolé, abandonné, dans l'impasse
aurais-je un jour un siècle, un jour
un jour lointain vers l'horizon si proche
quand le ressac m'entraîne au gré des mots
ceux dont l'encre imprègne
les soubresauts d'une existence
de larmes épuisées de rires éclats
un siècle d'yeux posés sur l'humanité
a me demander si j'avais ma place dans ce labyrinthe
carrefour d'idées contraires
de contraintes, de coups de gueule
d'excitations dans ce tourbillon improbable
ou se monnaye les frissons, la passion,
les corps marchandises les corps entremêlés
ou se tisse les haines, ou se tisse le déni
cangue qui emprisonne l'amour
ce mot galvaudé, dont l'essence pourtant brûle
chacun des êtres
un siècle, cent ans, pendant que meurt chaque jour l'innocence
cent ans
ce n'est pas cent ans de solitude
juste un siècle vu dans le prisme des jours
je n'ai pas de certitudes
simplement l'envie d'écrire autour
juste un siècle vu dans le prisme des jours
je n'ai pas de certitudes
simplement l'envie d'écrire autour
100 ans
100 ans , sentence
j'entends expérience,
mais la mort indécente
n'en a que faire, l'insolente
j'entends expérience,
mais la mort indécente
n'en a que faire, l'insolente
siècle
un siècle introspection
ruines de l'âme, corps en decomposition
la pensée s'effiloche, les mots abscons
des nuits insomnies, absence des sons
ruines de l'âme, corps en decomposition
la pensée s'effiloche, les mots abscons
des nuits insomnies, absence des sons
centenaire
centenaire , cimetière, ainsi le voyage prend fin
cent ans et quelques instants, qui furent Byzance
cent ans et quelques instants, qui furent Byzance
centenaire
faut-il se méfier des ans, l'âge n'a pas toujours raison
hier encore à défier le temps, à récolter les moissons
et puis 100 ans sur son nuages, pour faire illusion
centenaire au pas hesitant, vit sa dernière rébellion
hier encore à défier le temps, à récolter les moissons
et puis 100 ans sur son nuages, pour faire illusion
centenaire au pas hesitant, vit sa dernière rébellion
cent ans
des ans en pagaille
des cuites mémorables
des culs sur la commode
des heures sécables
des cuites mémorables
des culs sur la commode
des heures sécables
100 ans
vers la fin, quand le signal clignote, que le siècle trépasse, reste l'arbre planté à sa naissance
puis l'autre commence ce sera un hêtre au milieu de saules-pleureurs afin de perpétrer le rite immuable
puis l'autre commence ce sera un hêtre au milieu de saules-pleureurs afin de perpétrer le rite immuable
100 piges
100 piges sans cachetons tu piges la prouesse
par contre pour mes ratiches un max d'artiche pour refaire le piano
les douilles partent un peu en couille
les esgourdes pas encores nazes et les mirettes avec lunettes
mais j'entrave quand même, quand on me cause
et si çà sent le sapin, que la fin semble proche
j'ai le temps de calancher n'étant pas a une broquille prés
même popaul me le dit
c'est dire que je m'accroche a la vie
par contre pour mes ratiches un max d'artiche pour refaire le piano
les douilles partent un peu en couille
les esgourdes pas encores nazes et les mirettes avec lunettes
mais j'entrave quand même, quand on me cause
et si çà sent le sapin, que la fin semble proche
j'ai le temps de calancher n'étant pas a une broquille prés
même popaul me le dit
c'est dire que je m'accroche a la vie
un siecle
un siècle , et finir en apothéose sur une ultime pirouette
comme l'artiste devant son public, en regardant la mort en face
dernier face à face, dernière pitrerie sur le rideau qui se referme
les lumières s'éteignent, le décor se désagrège, l' habit au placard
sur un strapontin anonyme une ombre passe
comme l'artiste devant son public, en regardant la mort en face
dernier face à face, dernière pitrerie sur le rideau qui se referme
les lumières s'éteignent, le décor se désagrège, l' habit au placard
sur un strapontin anonyme une ombre passe
un siecle
Pour moi le meilleur de la série. Je sais pas. C'est chouette.
un siecle
merci a toi
le siècle comme socle , les ans en guise de voyage
années qui dansent sur le fil tenu de nos vies
et chaque histoire tourne sa propre page
de vérités il n'en aient point, seul reste merci
le siècle comme socle , les ans en guise de voyage
années qui dansent sur le fil tenu de nos vies
et chaque histoire tourne sa propre page
de vérités il n'en aient point, seul reste merci