coupure
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la rose morte
don de dieu ?
la peur d'un enfer pire qu'ici-bas
chaque extrait d'écorce d'arbre
est déjà un poème
la main touche la texture de la fleur
l'homme s'apprête à vivre en silence
dans le grand mystère
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la rose morte
don de dieu ?
la peur d'un enfer pire qu'ici-bas
chaque extrait d'écorce d'arbre
est déjà un poème
la main touche la texture de la fleur
l'homme s'apprête à vivre en silence
dans le grand mystère
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coupure
le poème avance sur la pointe des pieds pour toucher à l'aveugle
ce qui risquerait de le réduire
on ne l'entend que mieux
ce qui risquerait de le réduire
on ne l'entend que mieux
coupure
Mouais. ça ne m'emballe pas. Ça parle trop du "poème", de "la fleur", du "grand mystère". Il me manque de la vie, et un peu plus d'originalité. Je sais pas. Ce poème-là ne me dit rien que je ne sache déjà. Oui, l'écorce d'un arbre est un poème, oui la texture de la fleur appelle au grand mystère. Mais après?
coupure
C'est ce que j'ai pensé aussi à la première lecture,
mais en relisant, j'ai trouvé que ce qui pouvait paraître comme des clichés,
sans aucune originalité, (mais heureusement l'originalité en poésie me semble suspecte),
ces clichés ici sonnaient sincèrement, avec sobriété, justesse,
et montraient que le cliché contient une part de vérité commune, universelle,
sans qu'il ait besoin d'être justifié, commenté... il s'impose par la conviction de son auteur
Quant au "après" sur lequel tu conclus, il ne convient pas ici, puisque c'est un "poème" et non un récit
le "après" est plutôt dans la tête du lecteur qui s'imbibe du poème pour après le prolonger, le nimber de son imaginaire
mais en relisant, j'ai trouvé que ce qui pouvait paraître comme des clichés,
sans aucune originalité, (mais heureusement l'originalité en poésie me semble suspecte),
ces clichés ici sonnaient sincèrement, avec sobriété, justesse,
et montraient que le cliché contient une part de vérité commune, universelle,
sans qu'il ait besoin d'être justifié, commenté... il s'impose par la conviction de son auteur
Quant au "après" sur lequel tu conclus, il ne convient pas ici, puisque c'est un "poème" et non un récit
le "après" est plutôt dans la tête du lecteur qui s'imbibe du poème pour après le prolonger, le nimber de son imaginaire