En langage plus clair
La valeur généreuse n'obéit à aucune loi précise,
car les mortels sont faits d'éléments emmêlés.
Le fils d'un noble père peut être un pur néant,
et j'ai vu des enfants vertueux naître d'hommes pervers.
J'ai trouvé l'indigence dans l'esprit des gens opulents,
et de la grandeur d'âme dans le corps d'un pauvre.
Mais alors, quel signe choisir pour distinguer les bons et les mauvais ?
La richesse serait un bien mauvais critère.
Le dénuement ? Mais la pauvreté comporte une tare,
car le besoin pour l'homme est l'école du mal.
Faut-il partir de la valeur guerrière ?
Mais qui, dans la mêlée, oserait se porter garant qu'un homme est courageux ?
Mieux vaut accepter ces confusions sans y chercher de règle.
En langage plus clair
tu gamberges , tu t'interroges, mais le mal est complexe, protéiforme car l'humain est ainsi
les anciens disaient " il faut de tout pour faire un monde" ce qui n'est point faux
seulement avec sont venus argent pouvoir et paraitre
les anciens disaient " il faut de tout pour faire un monde" ce qui n'est point faux
seulement avec sont venus argent pouvoir et paraitre
En langage plus clair
Mieux surtout renoncer à distinguer les bons et les mauvais.
Et rechercher les forces actives.
Et rechercher les forces actives.
Tout simplement
Ce texte (en italique) est un extrait de Electre d'Euripide
Sous le titre "Gamberge" j'en ai écrit une version argotique
J'aime bien les contradictions et paradoxes de ce texte toujours
valables aujourd'hui
Sous le titre "Gamberge" j'en ai écrit une version argotique
J'aime bien les contradictions et paradoxes de ce texte toujours
valables aujourd'hui