La noirceur est incalculable
Mais à l'aube d'une saison dans ma tête réinventée, la neige est venue effleurer mes cils ébouriffés et toucher mes doigts ensanglantés, répandant sur ces paysages qui de mes yeux ravis virent l'incalculable noirceur de la Terre et l'imprononçable blancheur de l'air.
Des pieds et des mains, des mains et des pieds, il faut prendre son parti d'épier demain ou des mies de pain d'hier...
Des oreilles ou du nez il va falloir préférer les sourcils qui ont ceci de supérieur à l'extrême tempe, l'extrême ride du lion, cet arc-en-ciel où se logent les deux trésors des anges farceurs.
Mais ça ne nous dit pas qui de quoi ni quoi de qui, pour qui tout est un pourquoi, sûrement pas un comment où ni quand...
Ça nous dit tout juste jusques à quand, et encore, car ni ou ni donc n'adorent ni or ni et.
Quant à point, je virgule, et je virgule à nouveau d'avoir trop attendu le point-virgule. Les point de suspension sont corrects au nombre de trois, mais trois jure avec les deux points d'un point d'exclamation en mal de s'interroger...
Mais où donc allez-vous chercher tout cela, tout ça sans quoi je n'aurais été qu'encore une âme à la dérive, en mal de ne pas aimer pour ne pas dire les mots doux d'un bel été qui peut se traduire par l'admiration béate, extasiée et forcenée devant tant de beauté.
Des pieds et des mains, des mains et des pieds, il faut prendre son parti d'épier demain ou des mies de pain d'hier...
Des oreilles ou du nez il va falloir préférer les sourcils qui ont ceci de supérieur à l'extrême tempe, l'extrême ride du lion, cet arc-en-ciel où se logent les deux trésors des anges farceurs.
Mais ça ne nous dit pas qui de quoi ni quoi de qui, pour qui tout est un pourquoi, sûrement pas un comment où ni quand...
Ça nous dit tout juste jusques à quand, et encore, car ni ou ni donc n'adorent ni or ni et.
Quant à point, je virgule, et je virgule à nouveau d'avoir trop attendu le point-virgule. Les point de suspension sont corrects au nombre de trois, mais trois jure avec les deux points d'un point d'exclamation en mal de s'interroger...
Mais où donc allez-vous chercher tout cela, tout ça sans quoi je n'aurais été qu'encore une âme à la dérive, en mal de ne pas aimer pour ne pas dire les mots doux d'un bel été qui peut se traduire par l'admiration béate, extasiée et forcenée devant tant de beauté.
La noirceur est incalculable
Et bien voilà un prolongement, un contrepoint, ludiques, à ma blancheur imprononçable
le corps, ses parties, les mots, les ponctuations, l'écriture elle-même devient sujet
l'acte d'écrire se regarde
si tôt que l'idée s'inscrit en mots elle s'efface par ce qui lui succède,
l'ironie devient une douce balayette pour épousseter derrière soi les traces
de nos déjections adorées
et les sites "littéraires" sont les immenses grottes qui fossiliseront celles-ci
notre noirceur incalculable
merci pour ce compagnonnage inattendu
le corps, ses parties, les mots, les ponctuations, l'écriture elle-même devient sujet
l'acte d'écrire se regarde
si tôt que l'idée s'inscrit en mots elle s'efface par ce qui lui succède,
l'ironie devient une douce balayette pour épousseter derrière soi les traces
de nos déjections adorées
et les sites "littéraires" sont les immenses grottes qui fossiliseront celles-ci
notre noirceur incalculable
merci pour ce compagnonnage inattendu
La noirceur est incalculable
tout ce qui ne se calcule pas me va, la noirceur en fait partie
La noirceur est incalculable
C'est un genre de réponse à la E.Jünger qui me va. Merci et de rien etc.
La noirceur est incalculable
Hélas oui...
La noirceur est incalculable
Beau collier de nouilles.
La noirceur est incalculable
Fais-nous voir ce que tu sais faire et démasque-toi petit prétentieux
La noirceur est incalculable
j'ai utilisé le mot noirceur à plusieurs reprises dans des poèmes.
c'est un beau mot.
c'est un beau mot.
La noirceur est incalculable
noire sœur.
La noirceur est incalculable
Pourquoi choisissez vous le texte le plus nul du forum pour mettre en pratique votre décision révolutionnaire de devenir gentil ?
La noirceur est incalculable
le texte le plus nul du forum>>>
pas d'accord.
il y a bien pire.
La noirceur est incalculable
Pour tout dire: je suis partagé. D'autant plus qu'il y aurait moyen de le raper ce texte. Il y a des jeux sur les sonorités. une volonté de détourner la langue, d'en faire de la glaise, de la matière pour faire corps avec le texte.
Mais il y a, pour moi, trop d’adjectifs, d'effets de manche, du coup c'en devient un peu trop lourd. La première strophe, par exemple, n'est pas top, tant il y'a d’adjectifs.
Mais, encore une fois, on sent une puissance réelle.
Mais voilà.
Je suis partagé.
C'est plutôt brillant mais ça fait bling bling.
Mais il y a, pour moi, trop d’adjectifs, d'effets de manche, du coup c'en devient un peu trop lourd. La première strophe, par exemple, n'est pas top, tant il y'a d’adjectifs.
Mais, encore une fois, on sent une puissance réelle.
Mais voilà.
Je suis partagé.
C'est plutôt brillant mais ça fait bling bling.
La noirceur est incalculable
Le premier paragraphe est celui que j'ai le plus recherché. Le reste est venu tel quel, en 5 minutes, à deux ou trois corrections près.
La noirceur est incalculable
Merci pour ton atténuation. J'en avais bien besoin...
La noirceur est incalculable
Merci de me le relever néanmoins.
La noirceur est incalculable
bon moi je ne suis pas trop convaincue, je trouve que tu te laisses aller à la facilité.
dans la première strophe, "ensanglantés" on s'en passerait bien, vu que ça ne renvoie à rien du poème. Et la neige, qu'est-ce qu'elle répand sur ces paysages qui …etc ? Relis ta phrase.
dans la deuxième strophe, le début est uniquement fait de jeux de mots qui n'apportent pas de sens. J'aime beaucoup la deuxième moitié par contre.
et le reste, c'est un peu du bla bla.
Je pense que tu as du talent mais que tu es tellement terrifié par l'idée d'écrire que tu fais n'importe quoi en espérant que ce soit génial. La poésie dit quelque chose qui vient du centre de soi, il faut écouter avant d'écrire.
dans la première strophe, "ensanglantés" on s'en passerait bien, vu que ça ne renvoie à rien du poème. Et la neige, qu'est-ce qu'elle répand sur ces paysages qui …etc ? Relis ta phrase.
dans la deuxième strophe, le début est uniquement fait de jeux de mots qui n'apportent pas de sens. J'aime beaucoup la deuxième moitié par contre.
et le reste, c'est un peu du bla bla.
Je pense que tu as du talent mais que tu es tellement terrifié par l'idée d'écrire que tu fais n'importe quoi en espérant que ce soit génial. La poésie dit quelque chose qui vient du centre de soi, il faut écouter avant d'écrire.
La noirceur est incalculable
La noirceur est incalculable
Techniquement sinon je prétends n'avoir rien à changer, j'assume pleinement. Relis bien, toi.
La noirceur est incalculable
J’ai été injuste excuse-moi. Le « en croyant que c’est génial » était vraiment désobligeant alors que tu venais de dire que tu avais écrit une bonne partie en cinq minutes.
J’aime le passage sur les sourcils, c’est celui-là qui m’a fait dire que tu as du talent.
J’aime le passage sur les sourcils, c’est celui-là qui m’a fait dire que tu as du talent.
La noirceur est incalculable
Pas de quoi. Tout le monde peut se tromper.
La noirceur est incalculable
Et puis tu n'as pas tort sur tout il me semble bien.
La noirceur est incalculable
..des choses intéressantes et parmi ..quelques jeux trop évidents..
ici le jeu vient affaiblir le fond, et la forme de l'écriture fait un même effet.
y a de belles choses pourtant (impression d'un panier fourre tout)
ici le jeu vient affaiblir le fond, et la forme de l'écriture fait un même effet.
y a de belles choses pourtant (impression d'un panier fourre tout)