Qui suis-je ?
Ils ont bariolé la nuit de leurs projecteurs
Ils sont attroupés devant nos fenêtres
La nuit innocente est balayée de leurs lumières
et nous l’avons regardé dormir
au milieu des autres lits dans une chambre innocente
De son pyjama de soie sortait son sommeil
De son pyjama de soie il s’est levé dans la nuit innocente
Il a fait lentement ces choses ordinaires
que l’on fait ordinairement dans la nuit éclairée
comme aller d’une pièce à l’autre
comme tripatouiller ses affaires ordinaires
comme revenir se laver les dents dans la nuit innocente
comme se parfumer dans son pyjama de soie
Il avait cette haleine chargée de la nuit
mêlée à celle des matins troubles
Et quand il revint se coucher
ses épaules roulèrent
dans sa belle robe de chambre de soie roulante
où ses épaules monstrueusement roulaient
Les flashes crépitaient dehors
mitraillant sur nous la grande nuit innocente
Ce que nous ne savions pas maintenant nous le savions
à cause de lui ronflant dans son sinistre pyjama de soie
Alors dans mes bras je te pris
Nous nous sommes enlacés de nos bras
Je ne te quitterai pas dans la nuit je te dis
Je te protègerai dans la nuit devenue coupable
Nous sommes restés debout
au milieu des autres corps perdus dans la nuit
L’énorme pyjama de soie ronflait insupportablement
Debout nous étions démunis
attendant que le jour se lève davantage
mais le gros pyjama ronflant de soie sur nous gelait la nuit
et de cette nuit gelée et coupable
nous ne pûmes jamais tirer un baiser innocent
dans la nuit assassine
Qui suis-je ?
Qui tu es ? C'est bien ce qu'on ne se demande pas. Pardon mais c'est fatigant.
Qui suis-je ?
c'est troublant comme un rêve où tout se déforme lentement et se transforme, où les émotions passent et se distordent, où règne l'énigme primitive de la nuit. C'est aussi comme un morceau de musique dont le thème ne cesse de revenir et de se modifier, tout comme l'atmosphère émotionnelle.
J'ai pensé à certains des histrions menaçants dont le poids sur le monde naît de la fascination qu'ils exercent. Il n'en manque pas en ce moment.
C'est très beau et fort, en tout cas.
J'ai pensé à certains des histrions menaçants dont le poids sur le monde naît de la fascination qu'ils exercent. Il n'en manque pas en ce moment.
C'est très beau et fort, en tout cas.
Qui suis-je ?
Exactement Seyne, c'est un rêve, tu as lu juste encore une fois.
J'ai fait ce rêve au lendemain du 22 avril 2002.
Au 1er tour des Elections Présidentielles Jospin avait été devancé par
le Front National.
"J'ai pensé à certains des histrions menaçants dont le poids sur le monde naît de la fascination qu'ils exercent"
Ta description ne pouvait pas être meilleure ; la réponse au "Qui suis-je ?"
c'est la silhouettes inquiétante de J.M.L. bien sûr !
J'ai fait ce rêve au lendemain du 22 avril 2002.
Au 1er tour des Elections Présidentielles Jospin avait été devancé par
le Front National.
"J'ai pensé à certains des histrions menaçants dont le poids sur le monde naît de la fascination qu'ils exercent"
Ta description ne pouvait pas être meilleure ; la réponse au "Qui suis-je ?"
c'est la silhouettes inquiétante de J.M.L. bien sûr !
Qui suis-je ?
C'est quoi cette mauvaise blague ? Tu peux décoder en clair ? JLM un histrion ?
Pauvres vous.
Pauvres vous.
Qui suis-je ?
https://blogs.mediapart.fr/gerard-prevost/blog/120619/pourquoi-tant-de-haine-contre-jean-luc-melenchon-et-la-france-insoumise
"Cela ne date pas des perquisitions, qui sans doute ont, j’en conviens, renforcé l’animosité vis-à-vis de Mélenchon, lui même le reconnaît. De cette occurrence, les solidarités attendues se sont absentées. On a vu au contraire une sorte d’invitation à en déployer les effets dévastateurs, pratiquement sans limite, sans mesure, sans interrogation ni la moindre recherche d’une objectivité réflexive qui puisse poindre ici où là : une centaine de policiers mobilisés pour l’occasion, de même que la main mise sur les fichiers des adhérents, paraissait donc ordinaire."
"Abhorrer Mélenchon fait partie des modes portées par les petites bourgeoisies, hautes et moyennes, dont la génération de 68 est le principal vecteur et la source explicative"
"C’est la fin de mai 1968 comme moment fondateur générationnel, au sens de Karl Mannheim, comme espace-temps, comme « situation sociale d'appartenance à un même espace historico-social, déterminant une même forme de stratification de la conscience », c’est à dire l’aboutissement d’un cours politique singulier structuré par la cinquième république : un effet générationnel qui s’achève en même temps que le vieillissement de la génération d’âge. Les trajectoires des figures qui ont symbolisé 68, Cohn-Bendit et beaucoup d’autres, en sont la preuve. Derrière nous les vieux débats autour du Deuxième souffle (D. Bensaïd et C. Scalabrino) ou de La répétition générale (D. Bensaïd avec H. Weber) ; nous connaissons maintenant, au-delà des grèves ouvrières qu’il a déclenché et encouragé, la nature sociologique de mai 68 : un mouvement catégoriel petit bourgeois destiné à remplacer l’encadrement économique et politique issu des l’après guerre ! Cela ne fait plus aucun doute aujourd’hui. Le bilan est en cours, c’est pourquoi Mélenchon, qui peut, en regard de la gauche traditionnelle, se prévaloir des 20 % à la présidentielle de 2017, en prend plein la figure. "
"Cela ne date pas des perquisitions, qui sans doute ont, j’en conviens, renforcé l’animosité vis-à-vis de Mélenchon, lui même le reconnaît. De cette occurrence, les solidarités attendues se sont absentées. On a vu au contraire une sorte d’invitation à en déployer les effets dévastateurs, pratiquement sans limite, sans mesure, sans interrogation ni la moindre recherche d’une objectivité réflexive qui puisse poindre ici où là : une centaine de policiers mobilisés pour l’occasion, de même que la main mise sur les fichiers des adhérents, paraissait donc ordinaire."
"Abhorrer Mélenchon fait partie des modes portées par les petites bourgeoisies, hautes et moyennes, dont la génération de 68 est le principal vecteur et la source explicative"
"C’est la fin de mai 1968 comme moment fondateur générationnel, au sens de Karl Mannheim, comme espace-temps, comme « situation sociale d'appartenance à un même espace historico-social, déterminant une même forme de stratification de la conscience », c’est à dire l’aboutissement d’un cours politique singulier structuré par la cinquième république : un effet générationnel qui s’achève en même temps que le vieillissement de la génération d’âge. Les trajectoires des figures qui ont symbolisé 68, Cohn-Bendit et beaucoup d’autres, en sont la preuve. Derrière nous les vieux débats autour du Deuxième souffle (D. Bensaïd et C. Scalabrino) ou de La répétition générale (D. Bensaïd avec H. Weber) ; nous connaissons maintenant, au-delà des grèves ouvrières qu’il a déclenché et encouragé, la nature sociologique de mai 68 : un mouvement catégoriel petit bourgeois destiné à remplacer l’encadrement économique et politique issu des l’après guerre ! Cela ne fait plus aucun doute aujourd’hui. Le bilan est en cours, c’est pourquoi Mélenchon, qui peut, en regard de la gauche traditionnelle, se prévaloir des 20 % à la présidentielle de 2017, en prend plein la figure. "
Qui suis-je ?
JML, pas JLM...tu as lu ce qui précède ?
Qui suis-je ?
JML, c'est quoi cette invention ? On n'a jamais entendu cet acronyme, nulle part.
Ce dont je suis sûr c'est qu'il y a des esprits tarabiscotés et piqués des vers sur délivre.
Ce dont je suis sûr c'est qu'il y a des esprits tarabiscotés et piqués des vers sur délivre.
Qui suis-je ?
Que viens faire Mélenchon ici ?
Explique-nous ?
Quel rapport avec les élections de 2002 ?
Explique-nous ?
Quel rapport avec les élections de 2002 ?
Qui suis-je ?
Je sais pas, dis-nous toi. Comment t'arrives à inventer JML avec Jean-Marie Le Pen...
Et puis fais-le breveter, tu trouveras certainement preneur.
Et puis fais-le breveter, tu trouveras certainement preneur.
Qui suis-je ?
J.M.L.
c'est Jean Marie Lepen
Puisqu'il faut souligner à gros trait...
On n'est pas tarabiscoté et à piquer des vers !! s'il te plaît
c'est Jean Marie Lepen
Puisqu'il faut souligner à gros trait...
On n'est pas tarabiscoté et à piquer des vers !! s'il te plaît
Qui suis-je ?
Ceci dit, comme je n’avais pas la date du rêve, je pensais plus à un américain, un hongrois, un coréen, un italien, un russe, un brésilien et plus récemment un anglais...etc.
( ML ça pouvait pas coller car le personnage du texte est visiblement masculin...mais ça ne change pas grand-chose à l’affaire.)
tu trouves que JLM a quelque chose d’un histrion, Phil, pour avoir pensé à lui, au point de faire une telle distorsion de lecture ?
( ML ça pouvait pas coller car le personnage du texte est visiblement masculin...mais ça ne change pas grand-chose à l’affaire.)
tu trouves que JLM a quelque chose d’un histrion, Phil, pour avoir pensé à lui, au point de faire une telle distorsion de lecture ?
Qui suis-je ?
Moi non bien sûr, tout au contraire, mais j'ai mis en lien un article où tu trouveras les motivations de la caste de ceux qui sont prêts à n'importe quoi, n'importe quelle bassesse pour tenter le salir ainsi que le mouvement de la FI, que l'on entend partout jacasser jusqu'à l'overdose.
Qui suis-je ?
Ecris-le comme ça à qui tu veux mais pas à un Breton il te rira au nez.
Qui suis-je ?
Macron, c'est mieux selon toi ?
Qui suis-je ?
"nous ne pûmes jamais tirer un baiser innocent
dans la nuit assassine"
la nuit tous les chats sont gris, perception de l'odeur de la jouissance et des dangers, ainsi vivent et meurent les hommes, qui ont étés
dans la nuit assassine"
la nuit tous les chats sont gris, perception de l'odeur de la jouissance et des dangers, ainsi vivent et meurent les hommes, qui ont étés
Qui suis-je ?
Du coup là il n'y a plus personne pour répondre hein.
https://www.vududroit.com/2019/07/destruction-des-libertes-publiques-un-projet-politique-determine-i/?fbclid=IwAR3mVlmseJ4O3LXgTayBLS8y5IWSBnxWPywJW-v9ENxEpUbttSq7qYvFzFs
https://www.vududroit.com/2019/07/destruction-des-libertes-publiques-un-projet-politique-determine-i/?fbclid=IwAR3mVlmseJ4O3LXgTayBLS8y5IWSBnxWPywJW-v9ENxEpUbttSq7qYvFzFs
Qui suis-je ?
pareil pour moi amigo
Qui suis-je ?
on est sur un forum d’écriture.
Qui suis-je ?
Tu as remarqué toi aussi combien ceux qui ont fait élire Macron ont honte ?
Il faut pourtant assumer, c'est nécessaire.
D'autant que chacun était parfaitement au courant des conséquences.
Il faut pourtant assumer, c'est nécessaire.
D'autant que chacun était parfaitement au courant des conséquences.