parcours de lecture
parfois on demande à une célébrité quels sont ses livres de chevets etc...
moi j'ai commencé par lire des bd : gaston lagaffe, achille talon, rubrique à braque, philémon, etc...
j'aimais aussi certains livres comme la collection fantomette.
puis je me suis intéressé à la sf et au fantastique : lovecraft, jean ray, richard matheson ...
en classe de sixième j'ai acheté mon premier livre non scolaire : le tome 1 du seigneur des anneaux, que j'ai trouvé trop difficile et abandonné à l'époque.
j'ai par contre adoré bilbo le hobbit, plus facile à lire.
vers 23 ans, j'ai découvert la collection poche poésie gallimard et lu pas mal de classiques dans ce format : baudelaire, rimbaud, verlaine, mallarmé, laforgue ...
parallèlement je commençais à lire de la philo. le premier choc a été schopenhauer.
ensuite j'ai toujours continué à lire des livres conseillés par des amis ou cités par d'autres auteurs, sans vraiment me préoccuper de l'actualité éditoriale.
ET VOUS ?
moi j'ai commencé par lire des bd : gaston lagaffe, achille talon, rubrique à braque, philémon, etc...
j'aimais aussi certains livres comme la collection fantomette.
puis je me suis intéressé à la sf et au fantastique : lovecraft, jean ray, richard matheson ...
en classe de sixième j'ai acheté mon premier livre non scolaire : le tome 1 du seigneur des anneaux, que j'ai trouvé trop difficile et abandonné à l'époque.
j'ai par contre adoré bilbo le hobbit, plus facile à lire.
vers 23 ans, j'ai découvert la collection poche poésie gallimard et lu pas mal de classiques dans ce format : baudelaire, rimbaud, verlaine, mallarmé, laforgue ...
parallèlement je commençais à lire de la philo. le premier choc a été schopenhauer.
ensuite j'ai toujours continué à lire des livres conseillés par des amis ou cités par d'autres auteurs, sans vraiment me préoccuper de l'actualité éditoriale.
ET VOUS ?
parcours de lecture
Merci pour ta sincérité. À peu de choses près la même chose que toi.
Un livre qui m’a tué de rire : « La Conjuration des imbéciles », de Toole.
Bien à toi
Un livre qui m’a tué de rire : « La Conjuration des imbéciles », de Toole.
Bien à toi
parcours de lecture
Moi, c'est l'inverse, j'ai commencé par Schopenhauer en CE1, ça m'a bien plus, puis lassé à la longue. Aujourd'hui, je découvre la série des Gaston et je m'éclate.
parcours de lecture
oui, le bouquin de toole est énorme. lu en 1995, je le relierai sûrement.
un choc récent pour moi > le maître et marguerite.
un choc récent pour moi > le maître et marguerite.
parcours de lecture
franquin devait certainement connaître schopenhauer ...
parcours de lecture
Un livre bouleversant, magnifique.
parcours de lecture
moi ça a commencé par "Le tour de France par deux enfants" de Giordano Bruno
et ensuite "Graziella" de Lamartine...
et ensuite "Graziella" de Lamartine...
parcours de lecture
je me souviens de la bibliothèque de Quend où, en vacances, j'étais allée avec ma mère emprunter "L'île noire". La double jouissance de cette lecture et de la découverte que les bibliothèques existaient.
Sinon "Le club des cinq" et leur concours de l'été dans le dernier volume paru, que mes cousines et moi attendions avec passion. L'admiration devant le premier livre "de poche" que lisait la plus âgée d'entre nous, comme un espace entrouvert sur le monde adulte, ses secrets qu'on devinait amers et excitants. "Sans famille" dont je retrouve certains épisodes quand je me promène en France.
Et puis Rimbaud, Cendrars, Giono, Hemingway, Cormac McCarthy. Les voyageurs ou ceux qui transmettent le souffle de la nature.
Et puis à travers les poètes de la grande Picardie, ce qu'on comprend d'universel dans la singularité d'un pays, d'une langue, de l'histoire qu'un peuple a traversé.
Sinon "Le club des cinq" et leur concours de l'été dans le dernier volume paru, que mes cousines et moi attendions avec passion. L'admiration devant le premier livre "de poche" que lisait la plus âgée d'entre nous, comme un espace entrouvert sur le monde adulte, ses secrets qu'on devinait amers et excitants. "Sans famille" dont je retrouve certains épisodes quand je me promène en France.
Et puis Rimbaud, Cendrars, Giono, Hemingway, Cormac McCarthy. Les voyageurs ou ceux qui transmettent le souffle de la nature.
Et puis à travers les poètes de la grande Picardie, ce qu'on comprend d'universel dans la singularité d'un pays, d'une langue, de l'histoire qu'un peuple a traversé.
parcours de lecture
Ah, tu connais Quend !
parcours de lecture
ces souvenirs datent des vacances de mes 6 ou 7 ans, mais j’ ai vécu 25 ans à Amiens, très longtemps après, alors Quend, oui, c’était « on va à la mer »?
les dunes, les lumières d’hiver mauves comme la nacre dans le soleil glacé, les coquillages fins et les rides de sable, la circulation de l'eau entre les grandes flaques, à marée basse.
les dunes, les lumières d’hiver mauves comme la nacre dans le soleil glacé, les coquillages fins et les rides de sable, la circulation de l'eau entre les grandes flaques, à marée basse.
parcours de lecture
Pratiquement le même parcours que DH, pour qu'il devine qui je suis, mais ça remonte à quelques années bleues...
parcours de lecture
mais non ! je ne sais pas qui vous êtes !
parcours de lecture
Un livre que j'avais beaucoup aimé :
Le pays sans ombre d’Abdourhaman Waberi
Quant à l'écriture en Français qui n'est pas ma langue maternelle: La francophonie n'est pas que la France. Cette langue permet aussi l'expression de millions de personnes issues de réalités, cultures et vécus très différents de ceux de la métropole. Si les codes varient à travers la planète, le point commun est l'utilisation de la langue comme outil d'expression de soi.
Voici par exemple un souffle "craché" d'un écrivant afriacin sur un site francophone et que je trouve d'une puissance terrifiante :
Hargne aux morsures s'acharnant à déchirer, déchiqueter et décimer les chairs inoffensives; hargne clamant à gorge repue la mort qui sue le jus de pue à la macération lente de torture.
Ces individus à la gueule de monstres sombres savent-ils encore la légèreté des pas de vie dansant les jours ouverts de joie éclairée de mystères à la nudité découverte ?
Ces individus raides de colonne vertébrale trop droite de fierté austère savent-ils encore la beauté des courbes enlacées à l'amour de l'enfant qui se fait au cri de désir respiré ?
Ces individus à l'inhumaine condition savent-ils encore les soubresauts de l'angoisse gâtée à l'estomac rapiécé de hargne et de haine lacérant la confiance désertée ?
Non, ils ont oublié les doutes des commencements balbutiants au béat d'ignorance mêlée de science à la source souple soutenant l'aléatoire des faux pas.
Le pays sans ombre d’Abdourhaman Waberi
Quant à l'écriture en Français qui n'est pas ma langue maternelle: La francophonie n'est pas que la France. Cette langue permet aussi l'expression de millions de personnes issues de réalités, cultures et vécus très différents de ceux de la métropole. Si les codes varient à travers la planète, le point commun est l'utilisation de la langue comme outil d'expression de soi.
Voici par exemple un souffle "craché" d'un écrivant afriacin sur un site francophone et que je trouve d'une puissance terrifiante :
Hargne aux morsures s'acharnant à déchirer, déchiqueter et décimer les chairs inoffensives; hargne clamant à gorge repue la mort qui sue le jus de pue à la macération lente de torture.
Ces individus à la gueule de monstres sombres savent-ils encore la légèreté des pas de vie dansant les jours ouverts de joie éclairée de mystères à la nudité découverte ?
Ces individus raides de colonne vertébrale trop droite de fierté austère savent-ils encore la beauté des courbes enlacées à l'amour de l'enfant qui se fait au cri de désir respiré ?
Ces individus à l'inhumaine condition savent-ils encore les soubresauts de l'angoisse gâtée à l'estomac rapiécé de hargne et de haine lacérant la confiance désertée ?
Non, ils ont oublié les doutes des commencements balbutiants au béat d'ignorance mêlée de science à la source souple soutenant l'aléatoire des faux pas.