c'est pas moi
https://next.liberation.fr/culture/2019/09/30/lundi-poesie-aujourd-hui-un-antilivre-erotique_1744992
je ne suis pas l'auteur de ce texte qui me semble susceptible d'intéresser les lecteurs, certains d'entre vous l'ont peut-être déjà vu.
je ne suis pas l'auteur de ce texte qui me semble susceptible d'intéresser les lecteurs, certains d'entre vous l'ont peut-être déjà vu.
c'est pas moi
c'est hot , c'est sexe, c'est la vie
c'est pas moi
moi en ce moment je lis
une anthologie des poèmes verticaux de juarroz en livre de poche.
et moby dick.
une anthologie des poèmes verticaux de juarroz en livre de poche.
et moby dick.
c'est pas moi
J'aime bien le poème, sa pulsation, et "la nuit de ma bouche", c'est vraiment une image qui ouvre l'imaginaire. Par contre, je suis toujours agacée par cette manie poétique d'utiliser "ventre" à la place de "sexe", dans un vestige de pudeur victorienne qui me semble assez daté, et qui fait qu'on ne sait pas trop de quel chat(te) on parle.
C'est du moins ce que propose le commentaire du poème, qui parle de cunnilingus. Moi je vois un fervent amoureux qui descend ses baisers juste à la ligne au-dessus du pubis.
C'est du moins ce que propose le commentaire du poème, qui parle de cunnilingus. Moi je vois un fervent amoureux qui descend ses baisers juste à la ligne au-dessus du pubis.
dedans
d'ailleurs peut-être le commentaire se trompe-il et il s'agit bien du ventre...et même du ventre rond d'une femme enceinte ? L'obscurité de l'intérieur de la bouche répondant à l'obscurité de l'intérieur du ventre.
dedans
salut seyne, je n'ai pas cherché si loin, si profond
j'ai noté, en passant, dans l'introduction l'allusion au cunnilingus, mais j'ai lu le poème m'y accrocher, et j'ai aimé qu'il parle de qqchose de chaud, avec aisance, liberté, légèreté.
Quel que soit dans le détail de l'action ce qqchose.
j'ai noté, en passant, dans l'introduction l'allusion au cunnilingus, mais j'ai lu le poème m'y accrocher, et j'ai aimé qu'il parle de qqchose de chaud, avec aisance, liberté, légèreté.
Quel que soit dans le détail de l'action ce qqchose.
dedans
Je ne peux pas éviter de visualiser en lisant et cette histoire de « ventre » gênait la progression, alors je me suis mise à réfléchir :)
dedans
tu réfléchis trop !
dedans
et surtout Seyne le mot "ventre" vous avez du mal à l'accepter, vous me le reprochiez aussi lorsque j'écrivais ici, Vous devriez réfléchir, pourquoi ce rejet du mot, pourquoi il vous énerve tant alors qu'il est terre d'accueil. Le mot "sexe" est moins doux, puis le plaisir lorsqu'il monte ne donne pas la sensation de rester au niveau du sexe, sa chaleur envahit le ventre
dedans
Parce que j’y vois de la pudibonderie poétique.
Quand vous allez chez le médecin et que vous dites « j’ai mal au ventre « , il ne sort pas son spéculum.
Quand vous allez chez le médecin et que vous dites « j’ai mal au ventre « , il ne sort pas son spéculum.
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Non pas d'accord, le plaisir ne s'arrête pas au triangle, mais il est envahisseur du corps, d'où le mot "ventre" bien plus vaste
dedans
bien, remplaçons sexe par « tout le corps », ce sera parfait.
dedans
pour être encore plus précise : je regrette qu’une convention « poétique » un peu mièvre ait conduit à une confusion entre « sexe » et « ventre » parce que du coup, on ne peut plus jouer avec certaines métaphores, certaines représentations. Par exemple un homme qui jouerait en écrivant entre le désir de pénétrer une femme et le désir du retour à la matrice, au « ventre ». Ou une femme comme tu le dis qui parlerait de l’irradiation du plaisir du sexe vers le ventre. Tout ça est aplati par la confusion sémantiques, jusqu’à la possibilité de complets contresens, comme dans ce poème.
L’ambiguïté poétique, c’est délibéré, ce n’est pas lié à des outils imprécis ou confus.
L’ambiguïté poétique, c’est délibéré, ce n’est pas lié à des outils imprécis ou confus.