michou
adieu michou je t’aimais bien
t’étais gentil t’étais loquace
de toi il ne reste plus rien
qu’un tas de voix qui te tracassent
t’es dev’nu fou mon bon michou
t’es pas r’venu de ces contrées
de ces délir’ où l’on s'échoue
où l’on s’est pourtant rencontrés
faut que j’y go mon ami cher
tu t’es perché trop haut pour moi
mais je t’ai porté dans ma chair
t’ai écouté pendant des mois
dégoiser d’la vie de l’enfance
de la défonce et de la mort
causer fracas tumeurs démence
penser la vie comme un décors
où y’aurait des miroirs partout
des tas de toi à qui causer
où tu serais mon bon michou
surmoi sur un train déposé
un train lancé à vive allure
sur le chemin qui mène au ça
y’a des pulsions sous ton galure
que jamais amour ne pressa
contre son doux sein maternel
on t’a r’fusé à la naissance
le droit aux câlins éternels
on t’a blessé dans ton essence
mais là c’est trop mon vieux tepo
t’es trop pour moi et tu exploses
trop de substances sous ta peau
ont maintenu la porte close
que je n'veux plus tenter d’ouvrir
tant j’ai voulu cent fois comprendre
comment raison pouvait mourir
tu ressemblais à s’y méprendre
à un esprit criblé de trous
d’où coulait un puissant nectar
qui t’a perdu mon bon michou
faut que je dorme il est bien tard
je te rendrai littérature
tu resteras comme un instant
tant pour moi c’est une torture
de chercher l’espoir trop longtemps
t’étais gentil t’étais loquace
de toi il ne reste plus rien
qu’un tas de voix qui te tracassent
t’es dev’nu fou mon bon michou
t’es pas r’venu de ces contrées
de ces délir’ où l’on s'échoue
où l’on s’est pourtant rencontrés
faut que j’y go mon ami cher
tu t’es perché trop haut pour moi
mais je t’ai porté dans ma chair
t’ai écouté pendant des mois
dégoiser d’la vie de l’enfance
de la défonce et de la mort
causer fracas tumeurs démence
penser la vie comme un décors
où y’aurait des miroirs partout
des tas de toi à qui causer
où tu serais mon bon michou
surmoi sur un train déposé
un train lancé à vive allure
sur le chemin qui mène au ça
y’a des pulsions sous ton galure
que jamais amour ne pressa
contre son doux sein maternel
on t’a r’fusé à la naissance
le droit aux câlins éternels
on t’a blessé dans ton essence
mais là c’est trop mon vieux tepo
t’es trop pour moi et tu exploses
trop de substances sous ta peau
ont maintenu la porte close
que je n'veux plus tenter d’ouvrir
tant j’ai voulu cent fois comprendre
comment raison pouvait mourir
tu ressemblais à s’y méprendre
à un esprit criblé de trous
d’où coulait un puissant nectar
qui t’a perdu mon bon michou
faut que je dorme il est bien tard
je te rendrai littérature
tu resteras comme un instant
tant pour moi c’est une torture
de chercher l’espoir trop longtemps
michou
voir VE
bel hommage
bel hommage
michou
Je ne crois pas avoir jamais lu des poèmes comme ceux que tu écris à partir de ces rencontres, c’est bouleversant mais surtout c’est comme creuser la folie de l’intérieur, mais pas de l’intérieur de soi, de l’intérieur de l’échange profond.
michou
Ce n'est pas mon impression. Je pense au contraire que l'échange n'apparaît pas.
michou
C'est fou comme les mots sont mis à à contribution.
Pansement, consolation
Que pourrait on faire sans eux
Amen
Pansement, consolation
Que pourrait on faire sans eux
Amen
michou
je ne sais pas trop qui est au juste ce michou mais le poème, avec son petit côté jacques brel chantant son jef ou son moribond, est assez émouvant
michou
Je n'ai pas tout compris, mais j'aime le poème de 411 en fait.