le temps
attendre que quelqu'un meure
au loin
quelqu'un qui est votre mère
et ne ressemble plus en rien
à ce qu'elle fut.
qui n'ouvre plus les yeux ne parle plus
déjà presque semblable à ce corps qu'elle sera
juste avant de s'effacer
à jamais de nos regards.
c'est tellement étrange
on n'arrive pas à penser.
le passé est derrière chaque minute
comme un fantôme tenu à distance
et le présent est comme un seuil - un seuil prolongé, fatigant.
on attend le point de rupture
l'appel téléphonique
trou où la vie disparaîtra.
au loin
quelqu'un qui est votre mère
et ne ressemble plus en rien
à ce qu'elle fut.
qui n'ouvre plus les yeux ne parle plus
déjà presque semblable à ce corps qu'elle sera
juste avant de s'effacer
à jamais de nos regards.
c'est tellement étrange
on n'arrive pas à penser.
le passé est derrière chaque minute
comme un fantôme tenu à distance
et le présent est comme un seuil - un seuil prolongé, fatigant.
on attend le point de rupture
l'appel téléphonique
trou où la vie disparaîtra.
le temps
le temps qui détériore jusqu'à rendre le corps inexistant
quand cela nous touche personnellement on le ressent avec une injustice , mais la mort nous rappelle l'égalité humaine
le passé est derrière chaque minute
c'est tellement vrai
quand cela nous touche personnellement on le ressent avec une injustice , mais la mort nous rappelle l'égalité humaine
le passé est derrière chaque minute
c'est tellement vrai
le temps
Avec simplicité, justesse, une tranquillité quelque part devant l'irrémédiable,
une expérience hélas, tu décris l'impossible qui advient.
Difficile dans de telles circonstances de trouver les mots. Tu y arrives.
une expérience hélas, tu décris l'impossible qui advient.
Difficile dans de telles circonstances de trouver les mots. Tu y arrives.
le temps
merci à tous les deux. parfois écrire c'est tout juste ça : essayer de trouver des mots pour sortir d'un brouillard où l'on se perd.
et savoir que d'autres les liront, aide un peu à le dissiper, donne un sens.
et savoir que d'autres les liront, aide un peu à le dissiper, donne un sens.
le temps
Ce serait bien trop commode Claire. Non je pense qu'il s'agit de clarifier sa propre pensée et qu'ainsi le partage essaie de clarifier le sort des autres.
À terme on peut supposer qu'il n'y ait plus besoin de partage tel que tu l'entends. Si les choses retrouvaient un sens véritablement permanent et commun.
À terme on peut supposer qu'il n'y ait plus besoin de partage tel que tu l'entends. Si les choses retrouvaient un sens véritablement permanent et commun.
le temps
il s’agit parfois seulement de se remettre à respirer, Florian. Ce qui est vraiment commun et permanent.
le temps
Tu as besoin claire pour respirer de mettre à plat et au même niveau tout ce que tu lis, vois et touche. Moi c'est cela qui m'étouffe. Pour respirer j'ai besoin de voir les choses en grand. J'ai besoin d'avoir une pensée libre qui ne soit pas contagieuse, formatée et condescendante. J'ai besoin que les gens me disent qui ils sont et qu'ils ne se cachent pas derrière leur malheur Claire. Sinon je me passe allégrement d'eux.
le temps
En fait internet ne me fait pas respirer Claire, voilà Tout. Ça me rend fou et je trouve ça nul.
le temps
internet cultive la plaie narcissique : suis-je celui qui est le plus aimé ?
on en est tous là par moments, c’est humain.
on ne respire que là où on en sort.
on en est tous là par moments, c’est humain.
on ne respire que là où on en sort.