Cinq chants pour un chien de race

par Périscope @, mercredi 14 avril 2021, 08:37 (il y a 1101 jours)

Cinq chants pour un chien de race

Mes yeux frappés d’affolement pour ce mouvement noir
dans l’espace tranquille, avant jamais rien pour fustiger
ainsi l’air aussi royalement, cet air tranquillement installé
dans l’aura des maisons, immeubles, magasins plus lumineux
que la clarté d’un jour, ce plumeau noir,
à l’esprit dérobé, aux sauts obsédants, propriété passagère
de quel quidam parti, quoi donc au terme
de la laisse, une masse sombre sans cri,

irradiant de joie trop complexe pour mes yeux
embués de travail répétitif, phénomène bougeant de source
inconnue, sans langage audible pour le péquin, pourtant,
dans des autres vies anciennes la fusion d’Eden
entre animal et être devenue pensée mélancolique, un
rêve comme ce cheval fougueux tirant ma lourde
charrue, à l’heure immédiate, ici, dans l’agencement fébrile
des parcs, des rues, des artères obstruées de brouillard,

la cathédrale sans véritable hauteur des commerces, entre
les signaux indicateurs, forêt de métal, pour une foule
à l’échine voutée, la tête rentrée dans sa
veulerie et autres manières humiliantes, ce mouvement noir
éclairant il…, non, pas d’action plausible ou envisageable
avec ce mouvement noir et la foule fagotée
comme des faisceaux de brindilles même pas utiles
pour le feu, pas nommable pour une histoire,

quand celle-ci, brève, mais conséquente, pourvoyeuse de cataclysmes,
et autres hontes pour l’humanité, mais incrustée avec
diplomatie dans mes yeux, dans mon âme imprégnée
de griffes velues, nada, nada, avec une jatte
blanche de lait, mais non, une bévue grotesque
pour ce flambeau galopant, geste courtisan pour un
roi archaïque, falbalas pour des dolmens ambulants, repentir
colonial pour trop d’incivilités, petit menuet ridiculement vain

en haut de l’Annapurna , conscience moisie au bord
des falaises, dans les herbes secouées, le vent
conquérant, chemise défaite, dans les herbes par lui
secouées, les herbes européennes, dans les herbes molles
de mon village, devant l’iris éberlué, ma prunelle
délavée, un étendard comme une tache immensément noire,
au ras de l’herbe céladon des jardins municipaux,
dans mon quartier, courait ce beau chien noir.

Cinq chants pour un chien de race

par sobac @, mercredi 14 avril 2021, 10:16 (il y a 1101 jours) @ Périscope

il en est des races comme des semaphores, gardiens attentifs de nos vies, ne spéculant sur aucunes mésaventures , se contentant de laisser planer leur regard sur le monde en mouvement.
Ancrés dans des certitudes les humains devraient repenser à la façon dont le chien et sa fidélité sont porteur d'une espérance et non de peurs ancestrales
le chant bénéfique est le baume salutaire

Cinq chants pour un chien de race

par Clé, mercredi 14 avril 2021, 14:54 (il y a 1101 jours) @ Périscope

Sympa à lire .