baba
Tu biaises ta fatigue
dans des étendues d’herbe sèches
entre les garages et les entrepôts,
les voies royales.
Tu n’es qu’un archer sans arc, flèche à la main.
Tu fais vibrer à sa pointe,
un œil fermé,
l’éclat de platine du ciel muet.
Tu voudrais modifier les interactions
aller jusqu’au sentier des douaniers
mais il n’y a pas de rivage.
L’horizon aveuglé de paperasses.
Et chacun va son chemin
un gobelet à la main
comme un curiste muni de son eau tiède,
rien n’est près de changer.