solitude
tu es seul avec tes pensées grises
une âme solitaire en ton cœur prisonnier
tu n'y arrives plus
porter le corps quand le cœur n'y est plus
des gens t'aiment pourtant
toi aussi
mais à l'intérieur un chant de ruine
monte de la plainte
dans ton appartement
la joie n'est plus là
elle est partie avec elle
et tu penses à elle
mais tu ne l'aimes plus
tu sais qu'elle ne t'aime pas
mais tu penses à elle
tu ne l'aimes plus
tu es seul à seul
à penser à elle
dans ton appartement
et tu ne vois pas d'issue
comme avant elle
tu n'en voyais plus non plus
à part la fenêtre
dehors les oiseaux chantent
tu aimes les écouter
tu n'y arrives plus
tu as envie de t'en aller
partir en chant
tu ne sais plus
des gens t'aiment pourtant
toi aussi
tu écris au rythme de ton coeur
tu respires
pour ne pas mourir
une âme solitaire en ton cœur prisonnier
tu n'y arrives plus
porter le corps quand le cœur n'y est plus
des gens t'aiment pourtant
toi aussi
mais à l'intérieur un chant de ruine
monte de la plainte
dans ton appartement
la joie n'est plus là
elle est partie avec elle
et tu penses à elle
mais tu ne l'aimes plus
tu sais qu'elle ne t'aime pas
mais tu penses à elle
tu ne l'aimes plus
tu es seul à seul
à penser à elle
dans ton appartement
et tu ne vois pas d'issue
comme avant elle
tu n'en voyais plus non plus
à part la fenêtre
dehors les oiseaux chantent
tu aimes les écouter
tu n'y arrives plus
tu as envie de t'en aller
partir en chant
tu ne sais plus
des gens t'aiment pourtant
toi aussi
tu écris au rythme de ton coeur
tu respires
pour ne pas mourir
solitude
tu regardes par la fenêtre
tu écoutes les bruits les voix les pas
le chant des oiseaux
en bas les poubelles sont ouvertes
les rats rodent autour
nuit et jour tu viens à la fenêtre
tu regardes le boût de ciel
en fumant des cigarettes
il n'y a que les oiseaux à jouer la musique
nature
c'est miracle qu'ils chantent encore
il n 'y a pas de jardin
seules les terrasses et les toits ocres
la Cathédrale a l'air d'un soldat romain
les luttes sont silencieuses
parfois des éclats de cris
et passent les touristes
tout change en permanence
ils coupent tous les arbres
ils chassent les pauvres
tu vis au centre d'un quartier assiégé
trahi, piétiné, bafoué
pourquoi restes-tu ? Immobile
tu ne veux plus bouger
tu t'es arrêté parce que partout
ce sont les mêmes scènes
mauvais théâtre d'ombre
et de lumières clinquantes
on fait semblant de rire
et l'amour ? Parti en fumée
dans une flambée
aucune illusion pour continuer
tu écoutes les bruits les voix les pas
le chant des oiseaux
en bas les poubelles sont ouvertes
les rats rodent autour
nuit et jour tu viens à la fenêtre
tu regardes le boût de ciel
en fumant des cigarettes
il n'y a que les oiseaux à jouer la musique
nature
c'est miracle qu'ils chantent encore
il n 'y a pas de jardin
seules les terrasses et les toits ocres
la Cathédrale a l'air d'un soldat romain
les luttes sont silencieuses
parfois des éclats de cris
et passent les touristes
tout change en permanence
ils coupent tous les arbres
ils chassent les pauvres
tu vis au centre d'un quartier assiégé
trahi, piétiné, bafoué
pourquoi restes-tu ? Immobile
tu ne veux plus bouger
tu t'es arrêté parce que partout
ce sont les mêmes scènes
mauvais théâtre d'ombre
et de lumières clinquantes
on fait semblant de rire
et l'amour ? Parti en fumée
dans une flambée
aucune illusion pour continuer
solitude
Des pas montent l’escalier
Les voix continuent de monter
Les pas s’arrêtent sur le palier
Les voix continuent leur chemin
Etre l’épuisement d’une attente inhumaine
Le regard tourné vers le ciel
Face à cette lune qui éclaire une chambre désertée
La tête entre les mains elle broie ses souvenirs
Laisse rouler ses larmes sur le plancher
Derrière ses rideaux blancs qu’elle froisse
Dans l’espoir d’entrevoir l’ombre de ses pas
Elle est la douleur inhumaine
Elle compte les heures
Se raconte des chimères
Ne plus entendre les pas
Ne plus entendre les voix
A l’écoute du silence
Seule à genoux
Elle demande à dieu pardon
Une nuit trop longue l’écrase
A l’aube aux premiers chants des oiseaux
Quand le soleil naît à l’horizon
Un corps épuisé gît sur le plancher
Les yeux clos vidés d’attente inhumaine
Les voix continuent de monter
Les pas s’arrêtent sur le palier
Les voix continuent leur chemin
Etre l’épuisement d’une attente inhumaine
Le regard tourné vers le ciel
Face à cette lune qui éclaire une chambre désertée
La tête entre les mains elle broie ses souvenirs
Laisse rouler ses larmes sur le plancher
Derrière ses rideaux blancs qu’elle froisse
Dans l’espoir d’entrevoir l’ombre de ses pas
Elle est la douleur inhumaine
Elle compte les heures
Se raconte des chimères
Ne plus entendre les pas
Ne plus entendre les voix
A l’écoute du silence
Seule à genoux
Elle demande à dieu pardon
Une nuit trop longue l’écrase
A l’aube aux premiers chants des oiseaux
Quand le soleil naît à l’horizon
Un corps épuisé gît sur le plancher
Les yeux clos vidés d’attente inhumaine
solitude
par Claire 
, mercredi 09 juillet 2014, 10:51 (il y a 3578 jours) @ écho
le contraste avec le poème précédent est saisissant. Le premier est ouvert, il est "à la fenêtre", celui-ci complètement auto-centré, auto-descriptif.
solitude
si je recevais un signe aimant de sa part
un petit signe infime
fût-il minime
un pardon, un baiser, une fleur, un regard
je serais encore touché au fond
de mon coeur
car tout chez elle en elle
me touchait
au-delà de toute raison
mais après des mois de silence
dans le froid
je ne crois plus qu'elle m'aime
je pense même qu'elle ne m'aime pas
du tout.
un petit signe infime
fût-il minime
un pardon, un baiser, une fleur, un regard
je serais encore touché au fond
de mon coeur
car tout chez elle en elle
me touchait
au-delà de toute raison
mais après des mois de silence
dans le froid
je ne crois plus qu'elle m'aime
je pense même qu'elle ne m'aime pas
du tout.
solitude
combien de temps êtes vous restés ensemble ?
solitude
huit mois environ.
solitude
et, sans vouloir être indiscret, pourquoi ça a cassé ?
solitude
par Kelig , mercredi 09 juillet 2014, 19:59 (il y a 3577 jours) @ dh
si tu veux pas mail, mais pas sur un forum.