poème pour m.-a.
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écrire sur ta peau
l'histoire ancienne de notre réunion
sentir nos deux souffles se mêler
nos deux peaux n'en faire qu'une
de la forge le feu envahir tes cheveux
tes yeux bleu acide devant lesquels je me révèle
il y a bien sûr d'abord la glaise et la soif
et nos deux corps qui se complètent
comme la mer complète le récif
et le chant sans forme émane d'une partition
c'est le temps lui-même que sculptent tes mains
c'est à ta tempe que bat le sang du taureau
les pages du vieux manuscrit sont en vélin
les lanières de cuir humide laissent une marque
sur les rouages compliqués du moulin
nous courons pieds nus sur la lande
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écrire sur ta peau
l'histoire ancienne de notre réunion
sentir nos deux souffles se mêler
nos deux peaux n'en faire qu'une
de la forge le feu envahir tes cheveux
tes yeux bleu acide devant lesquels je me révèle
il y a bien sûr d'abord la glaise et la soif
et nos deux corps qui se complètent
comme la mer complète le récif
et le chant sans forme émane d'une partition
c'est le temps lui-même que sculptent tes mains
c'est à ta tempe que bat le sang du taureau
les pages du vieux manuscrit sont en vélin
les lanières de cuir humide laissent une marque
sur les rouages compliqués du moulin
nous courons pieds nus sur la lande
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