2 anciens poèmes récupérés et mis dans mon recueil.
les lampes rondes et orangées
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
2 anciens poèmes récupérés et mis dans mon recueil.
Les deux sont très beaux. Tu as bien fait de les récupérer.
2 anciens poèmes récupérés et mis dans mon recueil.
merci, c'est gentil.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
- pas de texte -
kelig ?...
- pas de texte -
kelig ?...
je les trouve beaux moi aussi.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
hello dh,
..la plupart du temps quand je te lis je vois des images en sépias, des vieux films d'époques, muets, quelque chose de parfaitement imbibé de mélancolie, d'une presque trop tranquille mélancolie — heureuse avec elle-même. les images se posent calmes les unes après les autres comme dans ces albums classiques au papier noir. c'est le cas ici.
les lampes rondes et orangées
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
le premier poème dessine les espaces/décors de lumière et de corps, l'atmosphère. on dirait que tout y figure figé, impression de cire et de papier glacé, ou alors au contraire d'une matité sourde. pourtant que le poeme parle de sable, on sent des eaux noires sans reflet, lourdes, prêtes à tout engloutir. // lu à haute voix, le poème (les deux parties) contient trop de répétitions et/ou métaphores filées pour que je puisse l'écouler dans le souffle sans que rien ne bute, mon esprit retire naturellement les mots (adjectifs). aussi, je pense que le poème n'aurait pas tant besoin de couleurs, ivoire pourrait se passer de jauni, par exemple... la seconde partie du premier poème me questionne dans l'assemblage des six derniers vers, peut-être est-ce l'ordre (un peu désordonné), peut-être est-ce un trop de juxtapositions ? ces vers ont chacun leur importance dans le poème, mais ils n'ont pas les mêmes textures, ils sont d'une autre densité, d'une autre matière (je dis ça et sans doute n'est-ce que moi qui y vois une sorte d'hétérogénéité, ou de "pièces rapportées" — ça m'interroge en fait...)
le second poème est un bon poème, bien assis dans l'atmosphère jaunie, on n'entend presque la voix de l'homme, ou, on ressent une présence, définie et indéfinie. quelque chose qui est juste au bord d'être et en même temps, au bord de l'effacement, de la disparition, comme si l'espace autour de l'être devenait de plus en plus fort et prégnant, si bien que l'être, dans la fragilité (sa représentation, dans ce qu'elle figure de la fugacité de l'état d'être) était rendu à la fois poreux et pénétré jusqu'à ce que le décor le décorpore...
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
...et malgré moi j'entends « qu'a la neige oublié de couvrir », qui au lieu d'un reproche (fait à la neige, et au fait qu'elle laisse à nu et à la perception de l'être présent - narrateur) appuierait davantage la mélancolie et laisserait dans une sorte de soupir, celui de la neige autant que de la question sous-entendue, flottante, éparse, tels flocons, images, souvenirs, regrets...
..euh.. voilu
..la plupart du temps quand je te lis je vois des images en sépias, des vieux films d'époques, muets, quelque chose de parfaitement imbibé de mélancolie, d'une presque trop tranquille mélancolie — heureuse avec elle-même. les images se posent calmes les unes après les autres comme dans ces albums classiques au papier noir. c'est le cas ici.
les lampes rondes et orangées
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
le premier poème dessine les espaces/décors de lumière et de corps, l'atmosphère. on dirait que tout y figure figé, impression de cire et de papier glacé, ou alors au contraire d'une matité sourde. pourtant que le poeme parle de sable, on sent des eaux noires sans reflet, lourdes, prêtes à tout engloutir. // lu à haute voix, le poème (les deux parties) contient trop de répétitions et/ou métaphores filées pour que je puisse l'écouler dans le souffle sans que rien ne bute, mon esprit retire naturellement les mots (adjectifs). aussi, je pense que le poème n'aurait pas tant besoin de couleurs, ivoire pourrait se passer de jauni, par exemple... la seconde partie du premier poème me questionne dans l'assemblage des six derniers vers, peut-être est-ce l'ordre (un peu désordonné), peut-être est-ce un trop de juxtapositions ? ces vers ont chacun leur importance dans le poème, mais ils n'ont pas les mêmes textures, ils sont d'une autre densité, d'une autre matière (je dis ça et sans doute n'est-ce que moi qui y vois une sorte d'hétérogénéité, ou de "pièces rapportées" — ça m'interroge en fait...)
le second poème est un bon poème, bien assis dans l'atmosphère jaunie, on n'entend presque la voix de l'homme, ou, on ressent une présence, définie et indéfinie. quelque chose qui est juste au bord d'être et en même temps, au bord de l'effacement, de la disparition, comme si l'espace autour de l'être devenait de plus en plus fort et prégnant, si bien que l'être, dans la fragilité (sa représentation, dans ce qu'elle figure de la fugacité de l'état d'être) était rendu à la fois poreux et pénétré jusqu'à ce que le décor le décorpore...
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
...et malgré moi j'entends « qu'a la neige oublié de couvrir », qui au lieu d'un reproche (fait à la neige, et au fait qu'elle laisse à nu et à la perception de l'être présent - narrateur) appuierait davantage la mélancolie et laisserait dans une sorte de soupir, celui de la neige autant que de la question sous-entendue, flottante, éparse, tels flocons, images, souvenirs, regrets...
..euh.. voilu
catrine, claire, jude...? un avis ?...
merci pour ces impressions, chère catrine.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
Oui, c'est exactement ça : des images sépia ; une doucheur mélancolique un peu cadenassée. Et c'est très beau comme ça, je trouve. ça s'appelle sans doute un style.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
c'était ma période "sous codéine".
catrine, claire, jude...? un avis ?...
Ah ok, ben ça marchait bien. La lamaline n'est pas mal aussi, dans le genre.
la figue frappe encore
... une doucheur..
Ça vaut bien une figue !
Ça vaut bien une figue !
la figue frappe encore
Ouais, elle est pas mal ! C'est un concept entre douche et douceur, probablement.
la figue frappe encore
héhéhé
catrine, claire, jude...? un avis ?...
tu as raison de parler d'images en sépia. j'aime ce côté vintage un peu à la reverdy. mais je ne fais pas que ça non plus, hein.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
Tu fais juste ça la plupart du temps ;)
catrine, claire, jude...? un avis ?...
au début ces deux poèmes étaient découpés en quatrain. et puis j'ai tout resserré. je sais pas ce qui est le mieux.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
héhéhéahahAHAHAHahahhahamdr
catrine, claire, jude...? un avis ?...
..comme ça ?
les lampes rondes et orangées
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
est-ce que tu peux nous dire ce qui t'a amené à souder les quatrains ?
les lampes rondes et orangées
posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges
parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau
j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière
alors que le sable les recouvrait
sable et temps
partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village
et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie
s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté
les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes
et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte
apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer
comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet
mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines
mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies
sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
est-ce que tu peux nous dire ce qui t'a amené à souder les quatrains ?
catrine, claire, jude...? un avis ?...
oui, c'était comme ça.
il me semble que les versions en quatrains sont plus faciles à lire.
j'ai soudé les quatrains pour ajouter du mystère et de l'indécision dans la lecture, pour que le lecteur fasse plus d'efforts pour comprendre.
il me semble que les versions en quatrains sont plus faciles à lire.
j'ai soudé les quatrains pour ajouter du mystère et de l'indécision dans la lecture, pour que le lecteur fasse plus d'efforts pour comprendre.
la figue frappe encore
douce douche mélancolique ouin ouin, c'est on ne peut plus poétique lol
on est pas loin d'un lyrisme romantique ;) ça doit tenir de la musique chez denis
on est pas loin d'un lyrisme romantique ;) ça doit tenir de la musique chez denis
catrine, claire, jude...? un avis ?...
C'est vrai que j'ai remarqué que tu disposes souvent tes poèmes en quatrains. C'est forcément un peu artificiel dans un certain nombre de cas, mais en même temps ça rajoute au classicisme de ton écriture (je ne dis pas ça dans un sens péjoratif, loin de la). Vu comme ça, j'aime bien, pour ma part.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
oui mais je tiens beaucoup au vers libre. pas de métriques et rimes strictes chez moi. juste comme une réminiscence du passé et le refus de la "table rase".
catrine, claire, jude...? un avis ?...
ça fonctionne. Garde ce style assez unique (aujourd'hui).
Tu as essayé beaucoup d'éditeurs, même les "petits" ?
Tu as essayé beaucoup d'éditeurs, même les "petits" ?
catrine, claire, jude...? un avis ?...
j'attends encore des réponses... et oui, j'en ai essayé pas mal, surtout dans la petite édition...
catrine, claire, jude...? un avis ?...
hm... donc tu dissimules la forme dans la forme pour formellement rendre "sourd" le poème ?
n'est-ce pas le fond qui devrait alors être travaillé afin que la lecture aspire le lecteur dans ses profondeurs ?
n'est-ce pas le fond qui devrait alors être travaillé afin que la lecture aspire le lecteur dans ses profondeurs ?
pour illuster musicalement mon propos
catrine, claire, jude...? un avis ?...
dis, tu permets que j'essaie un truc ou deux ?
catrine, claire, jude...? un avis ?...
oui, dissimuler la forme dans la forme pour brouiller un peu plus les pistes, parfois.
travailler le fond change aussi la forme, et vis versa, à mon humble avis.
travailler le fond change aussi la forme, et vis versa, à mon humble avis.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
mais oui catrine, essaie donc ce que tu veux.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
"ça fonctionne"
oui, c'est découpé comme les mesures d'une portée
c'est le but
il y a une dizaine d'années dh forçait la cassure du vers, ce qui faisait immanquablement trébucher la lecture, obligée à la lenteur et proche d'une partition de Satie (moi j'attendais l'arrivée de Debussy... mais il est arrivé dans les mains de Florian.. où rêve-t-il, d'ailleurs? )
oui, c'est découpé comme les mesures d'une portée
c'est le but
il y a une dizaine d'années dh forçait la cassure du vers, ce qui faisait immanquablement trébucher la lecture, obligée à la lenteur et proche d'une partition de Satie (moi j'attendais l'arrivée de Debussy... mais il est arrivé dans les mains de Florian.. où rêve-t-il, d'ailleurs? )
catrine, claire, jude...? un avis ?...
c'est vrai. mon style était plus heurté avant. le recueil que j'ai réuni essaie de retracer cette lente progression (certains diront régression), de 1999 à 2013.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
l'affaire, enfin, ce que je pense, c'est que tu ne laisses jamais le fond dessiner sa propre forme, alors que celui-ci en contient une bien à lui. tu l'assourdis, l'interdis, et d'une certaine manière ça se trouve être une grande violence faite au poème lui-même, comme si tu l'attachais sur une chaise les mains dans le dos, avec un bâillon. tu contrôles, méthodiquement, assènes une mathématique. tu le forces, en somme.
il y a une part de moi qui y trouve un danger réel, mais une perte, principalement. c'est un peu comme si tu avais peur que le poème décide et te mène, et c'est exactement ce qu'il devrait faire, pour t'amener "ailleurs", vers ce que tu ne contrôles pas, ce que tu ne sais pas encore et que justement le poème voudrait ou aurait à te faire rencontrer... tu me suis ?
il y a une part de moi qui y trouve un danger réel, mais une perte, principalement. c'est un peu comme si tu avais peur que le poème décide et te mène, et c'est exactement ce qu'il devrait faire, pour t'amener "ailleurs", vers ce que tu ne contrôles pas, ce que tu ne sais pas encore et que justement le poème voudrait ou aurait à te faire rencontrer... tu me suis ?
catrine, claire, jude...? un avis ?...
ce que tu dis me semble un peu excessif. je n'"assène" aucune mathématique. en tout cas ce n'est pas ma volonté. j'essaie au contraire d'écrire des choses qui me surprennent moi-même. parfois ça marche, parfois non.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
Faut-il vouloir tout mettre dans un recueil ? Ta progression intéresse-t-elle le lecteur ? Partager ton travail en plusieurs "petits" recueils homogènes, ça passerait peut-être mieux auprès des éditeurs ?... Enfin, c'est une idée comme ça, mais je n'en sais rien dans le fond.
Contraintes vous avez dit contraintes :))
Dans ces 2 poésies, Poète dh, ne touches plus à rien. C'est un ordre :)) :)) :))
C'est grâce aux contraintes que tu t'imposes qu'il est facile de différencier (surtout sur Internet :))une poésie dite libre d'un ersatz poétique.
Tes poésies sont toujours hyper chiadées :))
Comme souvent aussi certain de tes commentaires -les plus courts :))- qui me font MEGA EXPLOSER DE RIRE
Les contraintes des alexandrins et petits cousins sont aussi mais d'autres contraintes :))
C'est grâce aux contraintes que tu t'imposes qu'il est facile de différencier (surtout sur Internet :))une poésie dite libre d'un ersatz poétique.
Tes poésies sont toujours hyper chiadées :))
Comme souvent aussi certain de tes commentaires -les plus courts :))- qui me font MEGA EXPLOSER DE RIRE
Les contraintes des alexandrins et petits cousins sont aussi mais d'autres contraintes :))
Spectrum
les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait
sable et temps partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
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les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire jauni,
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie.
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait.
sable et temps partagent la même sécheresse.
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus.
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler.
les livres d’histoire brûlent au crépuscule, le bal se termine à minuit.
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse.
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits,
je voyais les gens passer comme des flocons de neige.
l’avenir est vide de projet. mes regrets sont plus doux que du velours ;
l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir.
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les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire, les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie. je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait. sable et temps partagent la même sécheresse. nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus. le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler. les livres d’histoire brûlent au crépuscule. le bal se termine à minuit.
le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse. la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits, je voyais les gens passer comme des flocons de neige. l’avenir est vide de projet, mes regrets sont plus doux que du velours ; l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales que la neige a oublié de recouvrir.
...
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait
sable et temps partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule le bal se termine à minuit
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer comme des flocons de neige
l’avenir est vide de projet mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir
__________________________________
les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire jauni,
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie.
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait.
sable et temps partagent la même sécheresse.
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus.
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler.
les livres d’histoire brûlent au crépuscule, le bal se termine à minuit.
*
le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse.
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits,
je voyais les gens passer comme des flocons de neige.
l’avenir est vide de projet. mes regrets sont plus doux que du velours ;
l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir.
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les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire, les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie. je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait. sable et temps partagent la même sécheresse. nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus. le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler. les livres d’histoire brûlent au crépuscule. le bal se termine à minuit.
le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse. la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits, je voyais les gens passer comme des flocons de neige. l’avenir est vide de projet, mes regrets sont plus doux que du velours ; l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales que la neige a oublié de recouvrir.
...
Spectrum
..tu en as des choses à dire dh
Spectrum
J'aime bien la première proposition de Catrine.
précision
c'est juste pour que tu vois ce que moi je lis, je sais que tu as ta recherche personnelle, et j'aime bien que tu adhères à toi-même. j'aime bien aussi tirer sur ta manche en t'amenant d'autres choses, parce que deux choses l'une, comme on dit, ou bien ça te conforte et consolide dans ce que tu fais, ou bien ça nourrit une réflexion (heu... peut-être les deux) ;)
Spectrum
oui, plutôt, mais c'est surtout pour faire ressortir le fond, le discours du poème, ou un discours plus proche du fond, puis, comment il serait dit et respiré, comment il se déposerait dans l'écoute et la présence, pour amplifier cette présence (et incidemment sa disparition) ... je trouve que des teintes plus ténues et discrètes apparaissent et fluctuent davantage dans le sous-jacent de la dernière proposition, on y entend quelque chose de très rare, proche de l'apesanteur en même temps que très déposé, ça a quelque chose de...surréel.. et... j'aimerais que notre denis le capte, enfin.
Spectrum
..j'aimerais qu'il le capte parce que ça a une saveur d'éternité
c'est le point fort qu'il ne se voit pas...
c'est le point fort qu'il ne se voit pas...
précision / ajout
au sujet des quatrains, c'est une forme que j'affectionne particulièrement (et que je ne fais plus parce que tu en fais),. les quatrains me font penser (par la forme) à de toutes petites vitrines, des petits carreaux de verre peints, des miniatures, ce qui est à la fois vintage comme tu dis et à la fois très contemporain, ressemblant aux tours vitrées des immeubles, compartimentées, découpées, les villes modernes sont aussi découpées en quadrilatères rectilignes, puis encore, s'y retrouve la forme des écrans d'ordi, tablettes, iphone et co., d'où cette inclusion formelle directe, je veux dire que la forme visuelle du quatrain s'inclue intuitivement et appartient et/ou se signe dans l'époque..
catrine, claire, jude...? un avis ?...
julien, mon recueil n'est pas long, environ 50 pages. il y a déjà trois sous parties. si je découpe le tout en sous recueils, je crois que ça sera trop court. et oui, je souhaite clairement montrer l'évolution dans mon écriture et ne pas faire un recueil "homogène".
précision / ajout
suis bien d'accord avec ce que tu dis. j'ai souvent pensé à des miniatures médiévales.
il ne faut pas te priver d'en écrire si tu as envie !
il ne faut pas te priver d'en écrire si tu as envie !
précision / ajout
ne t'inquiète pas, c'est très bien comme ça, puis ça m'oblige et me contraint à me renouveler et à renouveler sans cesse la forme, bien que chez moi ce soit le fond qui soit épousé ( euh... formellement) (euh... passons)
figue, le retour
"afin que la lecture aspire le lecteur dans ses profondeurs ?"
J'aime assez cette idée. Surtout si on y adjoint un soupçon de figue.
J'aime assez cette idée. Surtout si on y adjoint un soupçon de figue.
figue, le retour
hihihihi
je croule de rire, j'adore ta bonne humeur !
je croule de rire, j'adore ta bonne humeur !
2 anciens poèmes récupérés et mis dans mon recueil.
Peut-être à cause des lampes, de minuit, du froid ou des anges, ces textes me font penser à celui-ci de Nelligan
Prière du soir
Lorsque tout bruit était muet dans la maison,
Et que mes sœurs dormaient dans des poses lassées
Aux fauteuils anciens d'aïeules trépassées,
Et que rien ne troublait le tacite frisson,
Ma mère descendait à pas doux de sa chambre ;
Et, s'asseyant devant le clavier noir et blanc,
Ses doigts faisaient surgir de l'ivoire tremblant
La musique mêlée aux lunes de septembre.
Moi, j'écoutais, cœur dans la peine et les regrets,
Laissant errer mes yeux vagues sur le Bruxelles,
Ou, dispersant mon rêve en noires étincelles,
Les levant pour scruter l'énigme des portraits.
Et cependant que tout allait en somnolence
Et que montaient les sons mélancoliquement,
Au milieu du tic-tac du vieux Saxe allemand,
seuls bruits intermittents qui coupaient le silence,
La nuit s'appropriait peu à peu les rideaux
Avec des frissons noirs à toutes les croisées,
Par ces soirs, et malgré les bûches embrasées,
Comme nous nous sentions soudain du froid au dos !
L'horloge chuchotant minuit au deuil des lampes,
Mes sœurs se réveillaient pour regagner leur lit,
Yeux mi-clos, chevelure éparse, front pâli,
Sous l'assoupissement qui leur frôlait les tempes;
Mais au salon empli de lunaires reflets.
Avant de remonter pour le calme nocturne,
C'était comme une attente inerte et taciturne,
Puis, brusque, un cliquetis d'argent de chapelets...
Et pendant que de Liszt les sonates étranges
Lentement achevaient de s'endormir en nous,
La famille faisait la prière à genoux
Sous le lointain écho du clavecin des anges.
Prière du soir
Lorsque tout bruit était muet dans la maison,
Et que mes sœurs dormaient dans des poses lassées
Aux fauteuils anciens d'aïeules trépassées,
Et que rien ne troublait le tacite frisson,
Ma mère descendait à pas doux de sa chambre ;
Et, s'asseyant devant le clavier noir et blanc,
Ses doigts faisaient surgir de l'ivoire tremblant
La musique mêlée aux lunes de septembre.
Moi, j'écoutais, cœur dans la peine et les regrets,
Laissant errer mes yeux vagues sur le Bruxelles,
Ou, dispersant mon rêve en noires étincelles,
Les levant pour scruter l'énigme des portraits.
Et cependant que tout allait en somnolence
Et que montaient les sons mélancoliquement,
Au milieu du tic-tac du vieux Saxe allemand,
seuls bruits intermittents qui coupaient le silence,
La nuit s'appropriait peu à peu les rideaux
Avec des frissons noirs à toutes les croisées,
Par ces soirs, et malgré les bûches embrasées,
Comme nous nous sentions soudain du froid au dos !
L'horloge chuchotant minuit au deuil des lampes,
Mes sœurs se réveillaient pour regagner leur lit,
Yeux mi-clos, chevelure éparse, front pâli,
Sous l'assoupissement qui leur frôlait les tempes;
Mais au salon empli de lunaires reflets.
Avant de remonter pour le calme nocturne,
C'était comme une attente inerte et taciturne,
Puis, brusque, un cliquetis d'argent de chapelets...
Et pendant que de Liszt les sonates étranges
Lentement achevaient de s'endormir en nous,
La famille faisait la prière à genoux
Sous le lointain écho du clavecin des anges.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
"et oui, je souhaite clairement montrer l'évolution dans mon écriture "
Je trouve vraiment très chouette cette idée dh
Je l'avais pas eut celle-là :))
En admettant, peut-être faudra-t-il que tu l'as développes en 2 ou 3 lignes en début de recueil (j'ai horreur de ce mot. Il rime trop avec cercueil :)) pour guider le lecteur
Message privé :))
Grand merci aux Poètes qui ont le rire au bout de la plume :))
Je trouve vraiment très chouette cette idée dh
Je l'avais pas eut celle-là :))
En admettant, peut-être faudra-t-il que tu l'as développes en 2 ou 3 lignes en début de recueil (j'ai horreur de ce mot. Il rime trop avec cercueil :)) pour guider le lecteur
Message privé :))
Grand merci aux Poètes qui ont le rire au bout de la plume :))
catrine, claire, jude...? un avis ?...
pourtant. ..beaucoup l'ont celle-là, lectrice, c'est même un peu cliché, pour ne pas dire novice ;
le livre est censé dépasser cette étape, en fait le livre existe quand l'écriture s'est affranchie de cela.
le livre est censé dépasser cette étape, en fait le livre existe quand l'écriture s'est affranchie de cela.
catrine, claire, jude...? un avis ?...
Oui, c'est aussi mon avis. Je suis d'ailleurs tout à fait dans cette réflexion en ce moment.
figue, le retour
"bonne humeur !"
J'avoue m'y complaire :-)
J'avoue m'y complaire :-)
pour illuster musicalement mon propos
Heureusement, ce que tu écris est moins chiant que cette musique
catrine, claire, jude...? un avis ?...
des lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire
des veines bleues et beiges parcourent la main, la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau; j'ai vu les visages aimés perdre peu à peu leur lumière que le sable recouvrait
sable et temps partagent la même sécheresse
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus
sable et temps partagent la même sécheresse
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
Voilà ce que je lis dans le poème . Pour moi, il gagnerait à raconter davantage une histoire, un cheminement, son cheminement? Mais c'est tout à fait personnel tout comme ma remarque sur le deuxième poème: je ne peux rien en dire parce que la vision qu'il développe me reste étrangère. Cela n'ôte rien à sa valeur propre!
des veines bleues et beiges parcourent la main, la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau; j'ai vu les visages aimés perdre peu à peu leur lumière que le sable recouvrait
sable et temps partagent la même sécheresse
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus
sable et temps partagent la même sécheresse
les livres d’histoire brûlent au crépuscule
le bal se termine à minuit
Voilà ce que je lis dans le poème . Pour moi, il gagnerait à raconter davantage une histoire, un cheminement, son cheminement? Mais c'est tout à fait personnel tout comme ma remarque sur le deuxième poème: je ne peux rien en dire parce que la vision qu'il développe me reste étrangère. Cela n'ôte rien à sa valeur propre!