un même espace
je n'écris pas.
ni eau ni absence. rien.
l'atelier est un foutoir de toiles de papiers.
mes mains trempent. déchirent.
les fibres crient. j'insiste.
mes mains pleurent le tableau.
une vaste steppe où boire les nuages.
©C.G. le deuil, 06-2014, toile brute papier et corde sur toile / graphite et craie d'aquarelle
image 2 / traitement négatif de l'image 1
je n'écris pas
un même espace
où l'eau vient mourir
ni eau ni absence. rien.
l'atelier est un foutoir de toiles de papiers.
mes mains trempent. déchirent.
les fibres crient. j'insiste.
mes mains pleurent le tableau.
une vaste steppe où boire les nuages.
©C.G. le deuil, 06-2014, toile brute papier et corde sur toile / graphite et craie d'aquarelle
image 2 / traitement négatif de l'image 1
je n'écris pas
un même espace
où l'eau vient mourir
un même espace
Merci Catrine. Parce que c'est beau. ce même espace - comme en partage
une vaste steppe où boire les nuages
un même espace
où l'eau vient mourir
...
une vaste steppe où boire les nuages
un même espace
où l'eau vient mourir
...
un même espace
les tableaux sont vraiment très jolies
ils sont très hallucinés
ils sont très hallucinés
un même espace
J'aime et le texte et le tableau... mais je ne suis pas douée pour les beaux commentaires ! :)
un même espace
idem.
un même espace
au beau je préfère le vrai tout simple ;)
merci a.
merci a.
un même espace
moi ce que je trouve beau c'est que ce soit toi qui écrives ces vers ;)
merci kelig.
merci kelig.
un même espace
huhu
un même espace
J'aime beaucoup catrine.
Il y a les steppes et ça me rappelle une photo de Hesse, devant ce type de paysage.
Il y a les steppes et ça me rappelle une photo de Hesse, devant ce type de paysage.
un même espace
Ça n'était pas vraiment des steppes :-)
un même espace
oui je les ai repris même en en oubliant les guillemets
:)
:)
un même espace
ha! le bel Hermann Hess...
c'est la bute et le regard... quelque chose de l'esprit ou de la vision
(merci pour l'image de ta vision)
c'est la bute et le regard... quelque chose de l'esprit ou de la vision
(merci pour l'image de ta vision)
un même espace
et c'est parfait comme c'est ;)
un même espace
On dirait un bûcher funéraire.
Je trouve qu'on a en même temps un double sensation : la misère du pauvre corps dissimulé, que la vie à abandonné, et la puissante éternité d'une montagne.
Je trouve qu'on a en même temps un double sensation : la misère du pauvre corps dissimulé, que la vie à abandonné, et la puissante éternité d'une montagne.
un même espace
tu veux dire.. un tertre funéraire ?
oui, les deux, oui
ce qui est curieux c'est que c'était juste un essai de matières que j'allais jeter, je l'ai pris en photo pour le garder à l'esprit et à porté de regard comme un référent pour un travail ultérieur. c'est seulement une fois rendu chez moi le soir que j'ai vu ce que j'avais fait ...et là j'ai compris les amas et les bandelettes, les couleurs et ...
oui, les deux, oui
ce qui est curieux c'est que c'était juste un essai de matières que j'allais jeter, je l'ai pris en photo pour le garder à l'esprit et à porté de regard comme un référent pour un travail ultérieur. c'est seulement une fois rendu chez moi le soir que j'ai vu ce que j'avais fait ...et là j'ai compris les amas et les bandelettes, les couleurs et ...
un même espace
Non, je pensais bien à un bûcher, surtout à cause des deux images juxtaposées, la deuxième paraît à la fois nocturne et carbonisée. Je pensais aussi au tableau de d i v "papa est mort", sinon que le visage y est visible....
et encore à la chanson de Manset "quand on perd un ami".
Quand on perd un ami,
C'est peut-être qu'il dort
Dans un autre univers
De gel et de bois mort,
Dans un autre décor,
Simplement affaibli,
Quand on perd un ami,
Son âme se décolle
Comme un papier jauni,
Papyrus d'école,
C'est que l'on a grandi,
Quand on perd un ami,
Comme dans un tamis,
Après que le cambiste
Ait déserté la salle,
Ait déserté la salle
Dans le jour indolore
Et dans l'air inodore,
Repose sur le pourpre,
Entouré des siens,
Et pas même un chien
Pour lécher sa paume,
Son bras recourbé
Quand un ami s'en va,
Disparaît de son lit,
Par de nouveaux sherpas,
Pour de nouveaux pays
Quand on perd un ami,
De la lumière subsiste,
Comme dans un tamis,
Après que le cambiste
Ait déserté la salle
Peut-être, ce n'est pas
Ce qu'on nous en a dit
Si, là-bas, il fait froid
Comme il le fait ici,
Quand on perd un ami,
Qui le découvrira ?
Fakir embaumé
Transpercé de pointes,
Et lorsque le jour pointe,
Pas même un drap
Pour cacher ses yeux,
Quand un ami s'en va
Quand on perd un ami,
De la lumière subsiste,
Comme dans un tamis
et encore à la chanson de Manset "quand on perd un ami".
Quand on perd un ami,
C'est peut-être qu'il dort
Dans un autre univers
De gel et de bois mort,
Dans un autre décor,
Simplement affaibli,
Quand on perd un ami,
Son âme se décolle
Comme un papier jauni,
Papyrus d'école,
C'est que l'on a grandi,
Quand on perd un ami,
Comme dans un tamis,
Après que le cambiste
Ait déserté la salle,
Ait déserté la salle
Dans le jour indolore
Et dans l'air inodore,
Repose sur le pourpre,
Entouré des siens,
Et pas même un chien
Pour lécher sa paume,
Son bras recourbé
Quand un ami s'en va,
Disparaît de son lit,
Par de nouveaux sherpas,
Pour de nouveaux pays
Quand on perd un ami,
De la lumière subsiste,
Comme dans un tamis,
Après que le cambiste
Ait déserté la salle
Peut-être, ce n'est pas
Ce qu'on nous en a dit
Si, là-bas, il fait froid
Comme il le fait ici,
Quand on perd un ami,
Qui le découvrira ?
Fakir embaumé
Transpercé de pointes,
Et lorsque le jour pointe,
Pas même un drap
Pour cacher ses yeux,
Quand un ami s'en va
Quand on perd un ami,
De la lumière subsiste,
Comme dans un tamis
un même espace
hOo merci pour ce texte de Manset, ça me parle bien proche..
oui je me souviens de ce tableau de d i v ... mais j'ai du mal à faire le rapprochement
je ne connais pas ton "chemin de liens"
en tout cas merci Claire,
j'espère que tu as du beau temps
du temps vif
et clément
oui je me souviens de ce tableau de d i v ... mais j'ai du mal à faire le rapprochement
je ne connais pas ton "chemin de liens"
en tout cas merci Claire,
j'espère que tu as du beau temps
du temps vif
et clément
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je trouvais dans le tableau de d i v ce même rapport entre la verticalité des plis du tissu et l'horizontalité du corps, cette même atmosphère de montagne hivernale, neigeuse.
Dans la mort, notre corps ne peut soutenir la lutte contre la pesanteur, il se rend tout entier à l'horizontalité et à l'immobilité.
Les mots qui me viennent sont latins : caedere, jacere/ stare.
Dans la mort, notre corps ne peut soutenir la lutte contre la pesanteur, il se rend tout entier à l'horizontalité et à l'immobilité.
Les mots qui me viennent sont latins : caedere, jacere/ stare.