Point de vue
par alizarine, mercredi 23 juillet 2014, 11:14 (il y a 3713 jours)
nous laisse tout décatis.
Un jour peut-être
hors de portée des mots
pourras-tu expliquer
les marges et les hors-champs
cette vie secrète que tu refoulais
avec tes biffures ?
Angle mort soudain
on se heurte aux murs
rocs poussières ou miroirs.
On se perd de lézardes en fissures
surtout la nuit
quand le corps patiente
quand la pensée dérape.
Point de vue
par alizarine, samedi 26 juillet 2014, 12:44 (il y a 3710 jours) @ alizarine
Point de vue
par mes petits pois sont verts, samedi 26 juillet 2014, 17:15 (il y a 3709 jours) @ alizarine
chère a.,
surtout, ne jamais interpréter ou donner un sens à l'absence de réponse.
parfois je n'arrive pas à mettre en mots ma pensée ou mon sentiment,
et au lieu de me forcer j'attends ou passe — j'évite ainsi une mal compréhension,
ou d'être mal entendu dans mon propos. aussi il est des égards silencieux.
Point de vue
par Ramm77, samedi 26 juillet 2014, 16:24 (il y a 3709 jours) @ alizarine
Pour te consoler je constate aussi que mes "Deux fillettes" ne reçoivent guère plus de lecture commentée que toi. Courage. Merci.
Point de vue
par catrine, samedi 26 juillet 2014, 20:36 (il y a 3709 jours) @ alizarine
Point de vue
par zeio, dimanche 27 juillet 2014, 09:26 (il y a 3709 jours) @ alizarine
J'accroche moins sur celui-ci (comparé au rouge par exemple) je trouve notamment que le champ lexical du panneau indicateur poésie est trop présent : roc, corps, nuit, repli. Tu ne me sembles pas être allée au bout des choses, comme si tu t'étais regardé écrire. Juste mon avis à bientôt.
Point de vue
par catrine, dimanche 27 juillet 2014, 10:00 (il y a 3709 jours) @ zeio
je veux dire.. c'est intéressant, je trouve
Point de vue
par zeio, dimanche 27 juillet 2014, 13:21 (il y a 3709 jours) @ catrine
Fondamentalement, pourquoi donc sitôt que l'on parle poésie, doit-on sortir des ombres, des corps, des souffles, des ciels, la mer ou des cris ? Il n'y a pas de raison valable de mon point de vue.
Je ne dis pas non plus qu'il faille les éviter à tout prix bien sûr, tous ces termes sont indispensables lorsqu'ils ont leur raison d'être autre que la volonté de faire dans la poésie. Souvent, lorsqu'ils viennent en trop grand nombre, cela démontre que l'auteur n'est pas véritablement dans son texte, il entre plutôt dans une sorte de mimique.
Voilà, juste mon impression parmi d'autres, pas plus valable qu'une autre, sur un poème en particulier, et certainement pas sur l'œuvre entière.
Point de vue
par catrine, dimanche 27 juillet 2014, 21:43 (il y a 3708 jours) @ zeio
Point de vue
par alizarine, dimanche 27 juillet 2014, 16:28 (il y a 3708 jours) @ alizarine
Juste ceci de Victor Hugo, en partage, parce que c'est une réflexion que j'aime :
On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi !
Victor Hugo
Point de vue
par zeio, dimanche 27 juillet 2014, 18:06 (il y a 3708 jours) @ alizarine
Je pense avoir été mal compris dans mes remarques. Le terme chiant n'a pas été choisi au hasard, il était là pour exprimer la vision indifférente majoritaire de la jeunesse au sujet de la poésie. Non pas au sujet de ton texte en particulier. Je ne pense pas que tu as du "plaisir à te regarder écrire" par ailleurs, vraiment pas.
il s'agissait plutôt d'un procédé littéraire qui à mon goût personnel était trop stéréotypé sur ce coup là.
Remarques que j'espère constructives, et non pas cassantes.
Bien à toi
Point de vue
par alizarine, dimanche 27 juillet 2014, 18:36 (il y a 3708 jours) @ zeio
Point de vue
par Claire , dimanche 27 juillet 2014, 20:38 (il y a 3708 jours) @ alizarine
Point de vue
par Claire , dimanche 27 juillet 2014, 21:30 (il y a 3708 jours) @ Claire
Du coup, le battement d'aile qui permet l'évasion, le changement de territoire, manque. C'est peut-être ce que zeio à ressenti comme un embourbement dans des formes trop familières, ce qui vous donne l'impression de respirer un air non renouvelé.
Mais, c'est exactement ce qu'on vit à certains moments, non ? Ça ne peut pas être dit par des nouveautés fulgurantes puisque c'est justement la foudre, le feu, qui manquent.