notes sur le désécrire
[...] défaire la linéarité de l'ordre et de l'ordinaire, les arêtes lisses du verbe, ses bloques de rectidudes rigoureuses que sous-tendent des suites logiques temporelles, survient quand la distanciation (recul du subjecif-affectif personnel) opère. son office élucide la matière (le matériau autant que sa matérialité) dans tous ses volumes et toutes ses dimensions, et jusqu'à chercher la voix la plus sincère c.à.d. celle dont l'adhérence est aux flux rapides de la pensée, ses doubles pesées, ses chants superposés ou contraires, les choeurs d'images surgissantes, leurs échos émotionels trop volubiles par leurs diverses résonances entre plusieurs états de consciences inconsciemment sub-conscients. hors ce qui s'écrit ne peut jamais qu'à peine tenter de traduire — tout en trichant — l'instant fugace d'un état de présence ou d'entendement où rien n'est stable, où rien n'est figé, à l'instar de l'être lui-même. on en arrive au point où le chaos est plus réel et plus près du vivant, et où la technique de coupe et de remaniement du vers transmet un climat et une teinte parlant de manière véritable sous l'apparante écriture et sa forme inorthodoxe et laide ; c'est cette laideur qui re-personnalise le "poème". [...]Fil complet:
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catr,
16/04/2017, 20:56
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