tu
"tu n’a pas de bordni le cri du bébé gabian
assoiffé errant sous les fenêtres
le cri de la mère gabian qui plane et cherche.
tu peut être partout."
"Tu n'as pas de bord" ; je l'attribue à l'homme
"Tu peux être partout" ; la mère goéland cherchant son bébé (gabian) qui lui est partout
peut-être une similitude (nostalgique) entre l'homme et l'oiseau
le bébé oiseau erre sous les fenêtres des humains
puisque nous n'avons pas de bord, on peut être partout : l'idéal du bipède ?
tout ceci est mon jeu d'interprétation...
si on revient au titre "tu" sans majuscule ; le poème s'adresse à chacun, convivial, intime, simple, modeste.
Fil complet: