deuils
moi j'ai trouvé ça bien, que tous les chefs d'états aient été invités à cette grande fête, et qu'ils aient marché - "devant" - cette foule. Qu'aucune tribune ne leur ait été offerte pour parler. Qu'ils aient senti dans leur dos ce que c'est que l'attachement des peuples à la liberté. Le fait qu'ils l'aient fait en silence, un peu forcés de ressentir ça physiquement, d'entendre ça. Que Coppé se soit fait huer par la foule quand il a essayé de serrer des mains.Je suis reconnaissante à Hollande d'avoir pris ces risques, et que les choses aient été bien organisées, mais pas plus qu'il ne fallait.
Bien sûr il en retire un bénéfice, mais quand on fait les choses bien, on en retire souvent un bénéfice, ce n'est pas une raison pour ne pas les faire, à moins d'être maso :)
Le seul truc qui m'ait agacée c'est le "aujourd'hui la France est le centre du monde"....qui prouve encore que les hommes politiques ont la comprenette dure. Qu'est-ce qu'on en avait à faire d'être le centre du monde ? C'était bien que le monde soit là.
Tu vois Kelig, je crois que si on veut garder une énergie pour agir, il faut savoir se désoler des horreurs du monde, mais aussi se réjouir complètement des moments de grâce. Vivre les montagnes russes, avec la naïveté utile. Le temps de la réflexion, des bémols, c'est après.
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