Spectrum

par catr @, lundi 20 avril 2015, 16:26 (il y a 3508 jours) @ dh

les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire jauni
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait

sable et temps partagent la même sécheresse
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler
les livres d’histoire brûlent au crépuscule le bal se termine à minuit


*


le froid s’annonçait dans sa pauvreté les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits
je voyais les gens passer comme des flocons de neige

l’avenir est vide de projet mes regrets sont plus doux que du velours
l’amour est loin bien loin derrière les collines mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir




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les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire jauni,
les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie.
je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés
perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait.

sable et temps partagent la même sécheresse.
nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus.
le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler.
les livres d’histoire brûlent au crépuscule, le bal se termine à minuit.


*


le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières
dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse.
la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits,
je voyais les gens passer comme des flocons de neige.

l’avenir est vide de projet. mes regrets sont plus doux que du velours ;
l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées
ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales
que la neige a oublié de recouvrir.




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les lampes rondes et orangées posées sur les tables d’ivoire, les veines bleues et beiges parcourent la main et la prairie. je me suis éloigné des bords de l’eau et j’ai vu des visages aimés perdre peu à peu leur lumière alors que le sable les recouvrait. sable et temps partagent la même sécheresse. nous faisons halte dans un petit village et ne repartons jamais plus. le jour de la fête une mélancolie s’abat sur les soldats qui doivent défiler. les livres d’histoire brûlent au crépuscule. le bal se termine à minuit.

le froid s’annonçait dans sa pauvreté, les voitures creusaient des ornières dans les strates de feuilles mortes et les anges parlaient à voix basse. la nuit plus présente et plus forte apportait du sable dans les esprits, je voyais les gens passer comme des flocons de neige. l’avenir est vide de projet, mes regrets sont plus doux que du velours ; l’amour est loin, bien loin derrière les collines, mais les grandes villes enfumées ont aussi la beauté des histoires jaunies sur les vieilles cartes postales que la neige a oublié de recouvrir.





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