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merci à vous deux.Pour moi le poème met en surimpression deux types de recherches : la réflexion face à un livre (ou à une œuvre plutôt, réflexion qui peu durer des années) / l'énigme d'un être singulier qu'on a approché, qu'on connaît. Dans les deux cas, ce qui est le plus important est ce qu'on ne comprend pas immédiatement, qui reste à l'état de "trou", de blanc, de question posée.
Dans ces quêtes, ces recherches, on va "écrire" beaucoup de soi.
J'ai réfléchi à ce que vous disiez du vers, en particulier toi, cloud, qui mène me semble-t-il en ce moment un travail sur le vers que je trouve vraiment intéressant, dans sa façon de "hacher" la réalité du discours poétique pour faire surgir une émotion.
Ces vers-là ne sont pas de ce genre, ils cherchent seulement à faire percevoir une pensée qui avance pas à pas.
La prose est pour moi au servie de la rapidité, de la fluidité de la pensée et du récit.
La dernière image est une vision fugitive recueillie en voiture. Il m'a semblé que quelque chose de la réalité devait venir répondre à toute cette fantasmagorie du livre et de la rencontre intérieure.
Je vais essayer de mettre ça en vers différents, plus complexes, c'est vrai que ça coule un peu trop linéairement peut-être ..
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