l'appel du vide [part II]

par d i v @, dimanche 19 juillet 2015, 02:58 (il y a 3212 jours) @ julienb

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https://soundcloud.com/d-i-v-9/lappel-du-vide-part-ii















Dans la cour Ensoleillée Où J’ai couru toute la nuit Sur mon dos Epuisé Par tes mots Que j’encaisse C’est terrible Et en même temps Liquide Quand ça passe Ça va tout droit Ça se faufile C’est là C’est bien ici T’as raison C’est l’homme Dans toute sa splendeur Qui se vide Toute la journée Toute sa vie Par le corps Par le livre A faire et à défaire Sa peau son sel Son propre cri Sale En rupture Encore combien de temps Je vais tenir Avec ce fil Qui me coupe la main Pour écrire Des pages blanches
Avec toutes ces courbes Inclinées Pour vomir Il y a un rythme à prendre Bien au-delà Des machines Pour avancer Reculer C’est en bas Tu t’en souviens toi Des médicaments De la médecine Pour aller mieux Pour oublier Qu’on est au sec Alors qu’on est mouillé Par le trop plein Et par le creux Ta langue Tu t’en souviens Quand elle était métallique Et bleue C’était le froid La peur du vide D’être au milieu De ceux Qui n’ont plus rien A vivre C’est un enfer Un paradis L’appel du vide Cette blessure Que l’on traîne Du lit au dernier train Corail Ça coupe Ça forme une plaie Toute sa vie A fermer l’œil Pour oublier Qu’on a un corps Parfait Millimétré Au ras du fil Suivre le trait L’appel du vide Sommes-nous déjà Tombés ici Sommes-nous frère Que rien ne chasse Au bord de la falaise Abrupte Mais une eau calme En bas Nous appelle Et c’est déjà fini Parce que Et puis rien L’appel du vide



Et puis rien C’est l’appel du vide







L’aurais-je loupé le dernier train Qui ne mène nulle part Ici le corps ne sert plus à rien Il est tard Je commence A écrire à l’envers Tellement je vais bien Tellement je vais mal Au loin la forêt Mais t’es juste en dessous Du niveau de la mère J’entends dans ton ventre Mon corps qui bouge Une heure à rire de tout De la douleur qui va qui vient Qui nous entraîne Comme si nous étions des enfants Dans la cour A démêler nos cerfs-volants Dans les arbres Et la falaise en bas Qui nous pousse dans le vide Oui comme toi j’ai peur Oui comme toi mon ombre Oui comme toi j’efface mon nom Pour aller plus vite sur la route Sexe addiction Ecrire ne me dit plus rien du tout J’aimerai baiser la jeune fille Avec ses gros seins Que tous les mecs regardent Dans le métro
























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Fil complet: