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Une balladeoui le jour s'est longtemps caché sous les brises d'ouest
et l'on pensait: ses grands lis d'eau dorment à jamais
et l'on pensait: son soupir ne crèvera plus au-delà de ses fenêtres
mais
comme un siècle nouveau les ombres s'ouvrent
en nous les volets claquent
la mort, délicieuse, surgit
et la rivière exulte ses envoûtements
et l'orage s'abat en mélodie errante
oui le jour s'est lavé
et les rideaux en lesquels s'enrouler se plisser s'étrangler
avec d'atroces parfums de noyade et d'amour
sont devenus légers
je n'ai plus pour ta courbe qu'un désir de sculpteur
pour ma laideur une joie puérile, liante
comme d'un pont, une arche naît, devenue l'horizon
et l'horizon rendu à sa féminité
et mes doigts d'eau douce en forme de delta
à ton ventre de manguier
à ce tragique solaire à peine effleuré
à cette cadence oubliée
font de plus chastes caresses
ma nocturne plaie dans le matin naissant
paysage du corps, ma merveilleuse soif
tu es fait pour la surprise capiteuse
et moi pour boire en chacune de tes pierres, à chacune de tes ciselures
leur fraîcheur
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vagabond vagabondant,
11/01/2016, 13:33
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11/01/2016, 13:35
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