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ça me paraît sensé.À ceci près que la philosophie et surtout la poésie n’ont pas la puissance de feu médiatique suffisante pour peser sur une « resignification collective ». Elle agit dans l'ombre, et pas au même rythme. Et les écrivains en général, romanciers etc. auraient pu y être inclus, ils ne le sont pas et je vois pas bien pourquoi. Ils ne sont pas les derniers à réinventer le language, à créer du sens.
Je ne sais pas non plus ce que le "prophète" vient faire là-dedans, ni les termes religieux "sacrés" et "profanes" quand il s'agit d'historicité, de sens et de galvaudage.
Sinon je suis d'accord sur l'idée qu'une des vocations des penseurs/poètes/écrivains est d'extirper les mots de leur "fixité".
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