Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant

par Chrys, samedi 08 avril 2017, 07:16 (il y a 2787 jours) @ Rémy

Il me plaît, à moi, de voir dans cet allongement syllabique que tu appelles hiatus, un prolongement des assonances du mot enfantement.
Auquel cas le hiaaaaaaaaaaatus sert le sens, même si à l'oreille il heurte un peu.
Compensé par ce très beau mot, enfantement, non ? Et bien méritées, ces diphtongues, pour ce que d'autres nomment plus trivialement accouchement
Enfin pourquoi pas l'image de la hase, puisque ce poème allie les contraires à la manière de le Cru et le Cuit de Levi-strauss.

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