(percée) — étoiles idoines

par cat, vendredi 05 septembre 2014, 08:24 (il y a 3521 jours) @ zeio

j'hésite.. ha pis oui, voilà.. (sans littérature) (et à lire avec une extrême lenteur)



quand tu es "disponible" pour l'écrire/lire, dans une sorte de présence concentrée, la présence présente, présence sans y penser, un peu comme être dans la lune, cet état où on s'oublie (merveilleusement — car quel cadeau en vérité) figure un peu comme une ouverture des vannes : tout ce que tu es capte tout ce qui "est/existe/respire/participe” à/de... ça se produit sans qu'on s'en rende vraiment compte..
ton cerveau, mais tout ton être, tes sens et tes intelligences captent, et ton inconscient, lui, attrape ou connecte avec un réel que je nomme ici "réel/autre". il le rencontre (réellement et hors de ta conscience). quand cet état est cultivé dans l'écriture (je dis "état de traversement") (et cultivé non pas de manière "voulue" ou intentionnelle, mais par aptitude — par une certaine capacité à l'échappée, à l'envol) certaines choses auxquelles on est "aveugle" dans le réel, réel disons "habituel" ou "conventionnel", traversent ou sont capturées dans le "filet" du texte, ce sont des notions/idées ou proto-idées (sous forme porteuses mais incluses et inverties — ou "prises" ou intriquées dans un sous-jacent "filet" du filet lui-même — ou une double maillure si tu veux..euh le sous-sous-jacent.. on va dire, oui je sais pardon...).
ces notions/idées qui dorment dans les images, parmi elles, sont "sachantes" ; elles "parlent" dans leur sommeil. elles parlent/transmettent de choses existantes, mais elles parlent aussi de ce que je nomme pour moi-même "corps-donné" (une balise x, un inconnu, point de chute hors-habitude, le petit truc qui clignote dans la pensée et qu'on se demande ce que c'est lol).
tout à coup le sens (endormi parmi..) s'éveille dans le contexte ou les contextes connexes du texte qui, eux, résident dans le territoire non explicite du sous-jacent. ce sens neuf s'éveille dans son contenant/repère (c'est par le truchement du repère que le "corps-donné" s'avère), contenant qui alors en prenant vie (et/ou en activant quelque chose dans la conscience ou la compréhension) vient animer-réanimer toute l'entièreté du texte, de fond en comble. le sens "réel/autre" compris (crée ou génère parfois une "épiphanie") transforme la lecture du texte, et le transformant, il l'ouvre, lui rendant cette amplitude qui doit/devait être celle du texte (l'amplitude originelle), pour à la fois rendre le texte à lui-même (dans tous ces réels contenus/contenants) et rendre le sens au sens.
..en d'autres mots, ce sens neuf "replace" le texte dans sa justesse, et inversement, la justesse dans le texte..
et alors ... ça fait click




tu me suis dans mon super charabia indigeste ? (je ris)
..désolée, je n'ai pas de langage/mot pour expliquer ces.. perceptions/compréhensions



(wow on s'approche de la "littérature quantique" et de l'architecture du souffle ! c'est presque dangereux...)

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