à catrine (pensées-antispectaculaires)

par (kelig), dimanche 22 mars 2015, 08:51 (il y a 3331 jours) @ catrine

tu comprends comment "je deviens "croyant"" catrine ?
je veux dire, grâce, avec le doute, et par expériences, et en suivant des traces.
celui/celle qui croit en ce qu'on nomme Dieu - et que parait-il il ne se nomme pas - est croyant.
autant que celui/celle qui croit en rien, est croyant, n'est-ce pas aussi ?
seul(e) celui/celle qui doute de chaque chose comme de tout peut trouver, avec patience, et par expériences, notamment par l'intellect.
il arrive tans de -semble-t-il- coïncidences qu'au bout disparaissent toutes les illusions et il reste telles "les évidences" et une idée de "la foi"
il se révèlent non pas ce qu'on ne nomme pas mais des connaissances, du fond de soi, et partant de là de tout. je crois que nous pouvons être tel que que, comme. bons.
à propos du "christ"... "... mal à j" à postériori ce peut être mal à jésus aussi. comment peut-on représenter la crucifixion et la brandir ainsi tel un Glaive, s'il aurait ressuscité ? n'est-ce pas là l'arme fatale et du pouvoir, de la haine ?
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1903_num_47_1_17386

de l'atome à l'immensité "Vanité des vanités, tout est vanités" "Onde des ondes, tout est onde" et jusqu'aux prénoms, noms, dont on assigne nos identités etcie.
http://www.testsandtastes.com/2015/03/extraits-la-faim-du-tigre-de-rene.html


MOI ET L’INCALCULABLE ET VASTE MONDE

Quand vous lirez cette lettre, je serai aux commandes d’un Sturmovik de musée russe, volant, pétaradant, au-dessus de vous autres connus et inconnus.

Vos guerres massives ou vos guéguerres quotidiennes, celles pour lesquelles vous luttez chaque jour avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de malheur, au nom de telles valeurs, qui n’ont parfois qu’un surnom, me sembleront chants atones.

Je pourrai lâcher mes bombes d’ironie et mes rockets de compassion, tondre la laine des nuages avec mon hélice sans entendre les bêêê bêêê des brebis rendues jalouses par la pression sonnante, bruyante et turbulente, celle de l’habitude qui fait trébucher l’espèce avec fracas invariablement depuis le temps des nuits des jours.

J’avais pas calculé que je serai triquard à ce point avec la vie, cette tourbière, il me semble que la mort ne saurait être pire.
Du moins, j’ai l’âme d’un aventurier. Je me lance !

Pardon à celles et ceux et ceux-celles faune flore étoiles etc.

Vôtre.

LK

idée de paradoxe temporel etcie : http://www.larecherche.fr/savoirs/ethnologie/passe-devant-soi-01-09-2008-87564

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