jude /// Soufre (intégralité du texte)...

par cat, dimanche 22 février 2015, 23:50 (il y a 3358 jours) @ Claire

oui, je t’entends bien, sauf que je ne suis pas psy ou ça... tu vois... alors pour moi c'est plutôt "je capte ceci dans le texte et je le vois comme ceci" ou "je vois tel et tel motifs qui me font penser à..." (remarque que toi tu lis avec une étiquette "psycho" et moi avec seulement le fait vivant "humain" à l'esprit), donc pour moi y a pas de déonto, en fait. mais à force que tu me "coupes les cheveux en 4" tu me sensibilises à. en même temps ça me fouille un peu des machins et questions autour de ce qui est inhibé/pourquoi et désinhibé/pourquoi.
... pour moi en gros lire c'est comme si je me permettais d'ouvrir tous les cadeaux de noël en même temps, ensuite je les referme (héhé), je nomme certains contenus et d'autres pas (ça dépendra de l'auteur), parce que je ne finirais plus, je veux dire je ne peux pas tout le temps écrire dix à quinze pages de commentaires sur tous les niveaux de lectures ou descentes que je fais dans un texte (quelle histoire de fou ça ferait). faut bien que j'éteigne mon inner-microscope et mon inner-hubble à un moment donné... l'autre chose, qui peut étre un problème c'est l'intime-intime à soi et celui de l'autre, cette sorte de tutoiement de... (je pense à la racine grecque de intime.. ) et puis l'intime extimé... étant donné que chez moi y a une sorte de flou dans ces zones/notions (ce serait long à expliquer), il m'arrive de transgresser des limites auxquelles je suis aveugle... bon, oui, c'est délicat... jusqu'où je peux aller et jusqu'où j'ai le droit ou pas le droit... que ça m'emmerde et je finis parfois par me le donner le droit que je devrais pas pour x raisons, raisons qui finissent (finirait et/ou finiront) par empêcher quelqu'un de s'éclairer et d'éclairer des mondes... pardon pardon pardon... mille fois plutôt qu'une mais je ne lâcherai pas..

puis, encore, le cerveau, la conscience, la compréhension, l'inconscient, tout ça quoi... ça n'a pas vraiment de limite (sauf celles qu'on s'impose soi-même ou qui nous ont été imposées par conditionnements sociaux) et je crois bien que plusieurs ont compris que j'ai beaucoup de mal avec les barrières, les clôtures, les murs... les séparations... bon... (hé merdouille).. et ça rejoint d'une certaine manière mon espèce de théorie de l'entier, et celle de l'unication. (ou la singularité singulière du soi // hoOoº le paradoxe).. alors, en fait, on parle de ici de mouvements dans la lecture et de degré de lectures dans le texte, j'insiste, et donc in/in, in/hors, et hors/hors... et ça fait peur ;) parce que pour plusieurs il y a une sorte de confusion être/texte, ça tourne autour de notions telles que attachement/détachement, ivresse des profondeurs et folie ... euh... à peu près... (oui, je sais je suis impossible et extraterrestre) parce qu'il y a l'être de la personne qui est écriveur ET l'être du texte, c'est à dire la chair de l'écriture..







hm...

...
...au sujet des esthétismes... je ne pense pas qu'on aborde les choses de la même manière toutes les deux, dans le sens où pour lire alter je dois entrer dans l'esthete-alter, un peu comme on pénètre un code. c'est de la musique, ou autre chose, des textures... je peux faire ça sans épouser le code. je peux faire sans être d'accord avec. c'est un alter-entendement, comme une autre langue ou une équation mathématique, un chiffrement, des séquences de chiffrement, un mode d'organisation percevable sans adhérence... hors de toute adhérence. donc j'adhère pour entendement (en m'oubliant) et je me défais de l'adhérence ensuite (pour me rejoindre). la perception est micro/macro . in : comment c'est organisé. puis hors : le résultat de l'équation. si c'est dans le commentaire il est question d'adéquation, du comment pourquoi, etc.. ou bien je l'induis... quand rien de tout ça n'est à moi ou ne m'appartient en quoi ce soit. in/hors. comme on respire...


espérant que ceci éclaire celà ;)

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