les trois remarques et la suite.

par zeio, vendredi 18 juillet 2014, 14:38 (il y a 3541 jours) @ Florian

j'ajoute que l'abstraction recherchée n'enlève en rien la capacité d'aimer un simple geste, je dirais au contraire, le geste est aimé pour infiniment plus de raisons et de significations.
Par ailleurs, s'il faut "aborder la pensée de fond en comble avant d'aimer un simple geste", est-ce que ça ne va pas dans le même sens que ce que j'ai dit ? Est-ce qu'il ne faut pas en passer par l'abstraction pour saisir le potentiel et la portée d'un geste ? Pour saisir le sentiment de merveilleux dans un simple geste, est-ce qu'il ne faut pas être capable de prendre une distance extraordinaire sur l'ordinaire pour le rendre inouï, entrer dans l'émerveillement par le simple fait que ce geste a été rendu possible, et que l'être qui a effectué ce geste existe bel et bien, y lire la marque des innombrables couches mystérieuses, inextricables, laides et sublimes dont il est fait ?

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